"Cela fait déjà une bonne année qu'on a des discussions actives sur  le  projet Marlin", a-t-il dit à des journalistes lors d'une conférence téléphonique, sans donner de détails sur le calendrier d'une telle alliance.

"On a un peu la même problématique sur les torpilles que sur les navires : on est dans un  marché très fragmenté,  un marché de coups avec des concurrents plus nombreux qu'avant, pour lequel l'union fait la force", a ajouté Hervé Guillou.

Alessandro Profumo, administrateur délégué de Leonardo, a récemment déclaré que le groupe d'aéronautique et de défense public pourrait nouer des partenariats dans des domaines spécifiques où il n'a pas de positions de premier plan.

Hervé Guillou a évoqué l'alliance avec Leonardo dans les torpilles a l'occasion de la signature avec Finantieri, une autre groupe italien, de leur accord portant sur le lancement de leur coentreprise à parité dans la construction navale militaire, marquant la première opération transfrontalière en Europe dans cette industrie.

Il ajouté que cette coentreprise ne serait pas élargie à Leonardo, tout en déclarant qu'elle pourrait coopérer avec le groupe tout comme avec Thales.

(Cyril Altmeyer, édité par Benoit Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Thales, Leonardo, Fincantieri SpA