Le deuxième constructeur automobile américain a fait état mardi d'un bénéfice net de 1,89 milliard de dollars (1,7 milliard d'euros) sur la période, soit 47 cents par action - dix de plus que le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.

L'action gagne 2,7% à 14,95 dollars dans les échanges d'avant-Bourse à Wall Street.

En Amérique du Nord, le bénéfice opérationnel a atteint sur le deuxième trimestre un niveau record de 2,6 milliards de dollars, avec une marge opérationnelle de 11,1%.

Ford maintient sa prévision d'un bénéfice opérationnel annuel compris entre 8,5 et 9,5 milliards de dollars. Pour l'Amérique du Nord, sa prévision de marge est également maintenue à 8,5%-9,5% mais le directeur financier Bob Shanks a dit s'attendre à ce qu'elle soit plutôt en haut de fourchette.

Dans la région Asie-Pacifique, le bénéfice opérationnel a progressé de 21% à 192 millions de dollars en dépit d'une décélération du marché automobile chinois, le premier du monde.

"Nous avons su ajuster notre production tout du long" à la baisse de la demande, a souligné Bob Shanks.

Ford a réduit sa prévision pour le marché automobile chinois à 23-24 millions de véhicules alors qu'il l'évaluait à 24,5-26,5 millions en début d'année, contre environ 24 millions d'unités en 2014. Bob Shanks s'attend toutefois à ce que le marché chinois atteigne les 30 millions d'unités à la fin de la décennie.

Le chiffre d'affaires du groupe a atteint 37,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, là aussi supérieur aux attentes, contre 35,34 milliards un an plus tôt.

Ford a pu augmenter ses prix en Amérique du Nord grâce à la sortie de nouvelles versions de plusieurs de ses modèles, dont le F-150 et les SUV Edge et Explorer, a noté Bob Shanks.

(Bernie Woodall, Benoît Van Overstraeten et Véronique Tison pour le service français)