UBS a fait ce matin le point sur les actions européennes du secteur des télécoms : en 2013, préviennent les analystes, 'les baisses de chiffre d'affaires devraient s'avérer pires que prévu, avec une accélération du déclin dans le mobile', et il faudra attendre fin 2014 avant que la tendance ne s'améliore. Le marché français étant particulièrement touché. UBS a ainsi doublement dégradé son conseil sur le titre de l'opérateur historique France Telecom de 'neutre' à 'vendre', l'objectif de cours chutant lui aussi de 8 à 6,8 euros.

En Bourse de Paris, l'action France Telecom est la lanterne rouge du CAC 40 ce matin et recule de 2,6% à 7,8 euros.

En effet, 20103 devrait 'de nouveau constituer une année difficile pour les opérateurs mobiles français', indique la note. Selon les analystes, 'la pression qui s'exerce sur le prix mensuel moyen par utilisateur (ARPU, selon l'acronyme anglais) va encore augmenter' : tant et si bien qu'Orange, filiale de France Telecom, devrait 'baisser ses tarifs sous peu afin de se caler sur les prix pratiqués par SFR', la filiale de Vivendi.

Bref, il est 'encore trop tôt pour parler de point bas du marché' et les conséquences des baisses de prix et de la montée en puissance d'Iliad seraient encore pire que le marché ne l'anticipe actuellement.

De surcroît, hors télécoms mobiles, les investissements liés au déploiement de la fibre optique 'pourraient bien s'orienter à la hausse' et peser encore davantage sur les comptes de résultat.

Dans ces conditions et après 1,01 euro en 2012, le bénéfice par action France Telecom devrait selon UBS reculer à 0,97 euro en 2013 puis à 0,79 euro, en 2014 comme en 2015.


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