Paris (awp/afp) - Le groupe fromager Bel (Vache qui rit, Kiri, Babybel) a annoncé jeudi une légère hausse de son chiffre d'affaires au troisième trimestre de son exercice 2019, imputable en partie à des effets de change favorables, en l'occurrence un dollar fort par rapport à l'euro.

"Le groupe réalise 867 millions (d'euros) de chiffre d'affaires au troisième trimestre", en croissance de 3,7% par rapport à 2018, indique Bel dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires consolidé cumulé du groupe sur les neuf premiers mois de l'année s'établit à 2,52 milliards d'euros, "en croissance de +2,5% par rapport aux neuf premiers mois de l'exercice précédent. L'effet du change contribue à cette hausse pour +1,9%, principalement dû à l'appréciation du dollar US face à l'euro", précise le groupe.

Au troisième trimestre, les ventes dans les "nouveaux territoires" (États-Unis, Afrique subsaharienne et Asie) ont assuré l'essentiel de la croissance, avec +11,7%, une dynamique à l'image de l'ensemble des neuf premiers mois, selon Bel.

Les "marchés matures" (Europe, Moyen-Orient, Afrique du Nord) ont vu leurs ventes progresser de 2,2%, "grâce en particulier aux actions promotionnelles en lien avec" la rentrée des classes, a indiqué le groupe.

Suivant les mêmes tendances qu'au premier semestre, les ventes du groupe "ont progressé en Europe du Nord et de l'Est, alors qu'en Afrique et au Moyen-Orient, les marchés restent difficiles", a précisé Bel.

Le groupe a annoncé cette semaine une reconduction pour la 3e année de suite de la contractualisation avec l'APBO (association des producteurs de lait Bel Ouest), qui représente la majeure partie de la collecte de Bel en France.

Le groupe s'est engagé sur un prix annuel minimum garanti de 371 euros les 1.000 litres pour 2020.

Il maintient son objectif pour 2019 d'une amélioration "sensible" de la marge opérationnelle".

"Elle est favorisée par des prix de matières premières qui restent élevés, mais relativement stables, [conformes à] nos anticipations, des gains de productivité et l'optimisation des dépenses de publicité et des moyens promotionnels", a précisé le groupe.

Le groupe a présenté fin septembre une vache qui rit fabriquée en partie à partir de protéines végétales, et entend, d'une manière générale, "élargir ses gammes vers le végétal.

afp/rp