GTT aligne une troisième séance consécutive de baisse mardi à la Bourse de Paris, alors que les investisseurs s'interrogent sur les répercussions de l'annonce de la prochaine entrée du géant Schlumberger sur le marché du GNL.

Le numéro un mondial du secteur parapétrolier a annoncé hier qu'il allait s'allier à Golar en vue de créer une co-entreprise spécialisée dans les réserves de gaz naturel liquéfié (GNL) à bas coûts.

Schlumberger explique qu'il compte associer son savoir-faire en matière de réservoirs, de forage et de gestion de la production aux technologies de flottaison de Golar.

Dans une note de recherche, les analystes de Société Générale évoquent une 'nouvelle qui pourrait potentiellement changer la donne'.

'Le fait que Schlumberger soit en passe d'être plus actif dans le GNL pourrait se révéler un facteur positif ou négatif pour GTT - mais nous penchons davantage du côté positif', explique SG.

Le bureau d'études - qui souligne que l'arrivée de Schlumberger montre que le groupe américain considère le GNL comme un segment 'porteur' - décrit même un impact 'très positif' au cas où Schlumberger devait retenir les technologies de GTT, un choix jusqu'ici toujours fait par Golar.

Les analystes vont jusqu'à mentionner de possibles spéculations de fusions-acquisitions (M&A) sur GTT, même s'ils ne voient pas Engie céder sa participation de contrôle.

Concernant d'éventuelles retombées négatives potentielles, SG voit surtout la possibilité que Schlumberger décide de retenir des technologies concurrentes à celle de GTT.

Société Générale en profite pour renouveler sa recommandation d'achat avec un objectif de cours de 39 euros sur GTT.

Mardi, en fin de matinée, le titre GTT perdait 1,8% à 24,3 euros, portant ses pertes à près de 14% en trois jours.

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