Ces opérations "hybrides" permettraient aux actionnaires du conglomérat industriel de se retrouver avec des participations dans de multiples entreprises cotées, ajoute le WSJ.

L'action GE, qui a perdu plus de la moitié de sa valeur au cours des 12 derniers mois, prend 0,89% à 13,09 dollars en début de séance à Wall Street. A ce stade, l'indice S&P-500 avance de 1,1%.

Parmi les différentes options à l'étude figure la cession d'une division à des investisseurs ou bien le regroupement d'une division avec une société cotée de plus petite taille en procédant de façon à éviter une importante facture fiscale.

"De telles initiatives donneraient au conglomérat et à ses actionnaires une chance de participer au redressement d'activités en difficulté plutôt que de risquer de vendre à un moment inopportun", écrit le journal qui dit que le pôle transport pourrait servir de modèle pour d'autres actifs.

Le quotidien financier ajoute que, selon certaines sources, la division transports du groupe ne sera sans doute pas vendue maintenant et ajoute que GE prépare pour elle une IPO ou une scission.

GE Transportation pourrait fusionner avec une autre société, ce qui laisserait aux actionnaires de GE le contrôle d'une nouvelle société cotée, précise le WSJ qui cite une source.

Le conglomérat a refusé de commenter ces informations.

Reuters a rapporté en mars que GE envisageait une scission de sa division de transport plutôt qu'une vente.

Fin 2017, sous la pression du marché, GE a annoncé un recentrage de ses activités sur l'électricité, la santé et l'aéronautique, une cure d'amaigrissement radicale qui passera par plus de 20 milliards de dollars (17 milliards d'euros) de cessions d'actifs et des réductions d'effectifs.

Après avoir vendu l'essentiel de son pôle financier GE Capital en 2015, le groupe réduit encore cette activité et envisage même de la céder, selon le Wall Street Journal.

Le pôle financier pèse sur les résultats de GE qui a dû inscrire une charge de 6,2 milliards de dollars dans ses comptes du quatrième trimestre 2017 en lien avec le portefeuille de couverture santé de sa filiale GE Capital.

Le groupe publiera le 20 avril ses comptes du premier trimestre.

(Vibhuti Sharma, Wilfrid Exbrayat et Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)