PARIS, 17 octobre (Reuters) - Le président-directeur général de General Electric, Larry Culp, a assuré mercredi que le groupe tiendrait ses engagements contractuels vis-à-vis de l'Etat français ou paierait des pénalités, déclare le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire dans un communiqué.

Lors du rachat de la branche énergie d'Alstom, en 2015, General Electric s'était engagé à créer 1.000 emplois nets en France à l'horizon 2018, faute de quoi le Plan de sauvegarde de l'emploi prévoyait une pénalité de 50.000 euros par poste non créé.

"Larry Culp a confirmé au ministre de l'Economie et des Finances que la France demeure un pays stratégique pour GE. Il lui a assuré que General Electric tiendrait ses engagements contractuels vis-à-vis de l'Etat français", déclare Bruno Le Maire dans un communiqué publié à l'issue d'un entretien avec le nouveau PDG du groupe, nommé au début du mois. .

"Notamment, GE paiera la pénalité de 50 millions d'euros en cas de non-création des 1.000 emplois nets envisagés. Cette pénalité pourra être employée pour développer l'activité et l'emploi dans les territoires concernés".

Confronté à un retournement du marché de l'énergie, GE a fait savoir en juin qu'il ne serait pas en mesure de tenir son objectif de création de 1.000 emplois nets cette année en France, s'exposant au risque de devoir acquitter une compensation.

Bruno Le Maire a "demandé à GE de préserver les capacités industrielles en utilisant tous les leviers disponibles. Il a rappelé que le gouvernement serait particulièrement attentif à l'évolution de l'emploi au sein des activités de GE en France".

(Julie Carriat, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

Valeurs citées dans l'article : Alstom, General Electric Company