L'action était indiquée en hausse de 1,6% dans les échanges avant l'ouverture à Wall Street.

Les employés de GM représentés par le syndicat United Auto Workers (UAW) ont ratifié vendredi dernier un nouveau contrat de travail valable quatre ans après une grève de 40 jours qui a paralysé la production du constructeur en Amérique du Nord.

GM estime que cette grève lui a coûté un milliard de dollars (900 millions d'euros) de bénéfice imposable au cours du trimestre, soit 52 cents par action. Sur l'ensemble de l'année, l'impact devrait être d'environ trois milliards de dollars, soit deux dollars par action. Les analystes de Wall Street considèrent que l'accord conclu à l'issue de cette grève permettra d'améliorer la rentabilité de GM.

Le premier constructeur automobile américain s'attend désormais à un bénéfice par action de 4,50 à 4,80 dollars contre une précédente fourchette de 6,50 à 7 dollars.

Au cours du troisième trimestre, GM a réalisé un bénéfice par action, hors exceptionnels, de 1,72 dollar alors que les analystes l'attendaient en moyenne à 1,31 dollar selon les données IBES de Refinitiv.

Le chiffre d'affaires a lui aussi été supérieur aux attentes, bien qu'en légère baisse, à 35,47 milliards de dollars contre 33,82 milliards anticipés par les analystes.

GM a vu ses ventes progresser de 6% aux Etats-Unis, une hausse alimentée par les modèles les plus rentables que sont les pick-up et les SUV.

Quasiment l'intégralité du bénéfice imposable réalisé par le constructeur est provenu de son activité en Amérique du Nord et de sa branche financière.

En Chine, les ventes au troisième trimestre se sont contractées de 17,5%.

Son concurrent Ford a révisé à la baisse la semaine dernière son objectif de bénéfice d'exploitation annuel après des résultats décevants au troisième trimestre en raison de remises en hausse et de performances plus faibles que prévu Chine.

(Nick Carey et Ben Klayman; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)