"Je confirme l'objectif pour 2019 de 560 millions d'euros d'Ebitda", a dit un porte-parole du groupe alors que cette précision ne figurait pas dans le communiqué accompagnant les résultats trimestriels.

Cet objectif est basé sur le scénario de référence retenu en juillet par Getlink d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne sans accord, a-t-il ajouté.

Dans son communiqué, l'ancien Eurotunnel dit qu'il "confirme ses objectifs à moyen terme de 735 millions d'euros d'Ebitda à horizon 2022".

Le groupe prévoyait pourtant en juillet "un Ebitda supérieur à 735 millions d'euros d'ici à 2022".

Le Brexit est un enjeu essentiel pour Getlink, qui a transporté 21 millions de passagers, 17 millions de camions et 2,7 millions de voitures en 2018 entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne.

"Le manque de visibilité pour les différents acteurs de la chaîne logistique quant au dénouement du Brexit, la baisse de la consommation en Grande-Bretagne ainsi que le ralentissement de l’économie allemande, sont autant de facteurs qui ont pesé sur les échanges transmanche au cours des neuf premiers mois de l’année", dit Getlink dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 305,1 millions d'euros au troisième trimestre, avec une progression de seulement 1% sur les neuf premiers mois de l'année à 828,1 millions d'euros.

L'action Getlink cédait 0,4% en milieu de journée à la Bourse de Paris.

(Dominique Vidalon à Paris et Piotr Lipinski à Gdansk; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Euro / British Pound (EUR/GBP), Getlink, Atlantia SpA