Bruxelles (awp/afp) - Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), un poids lourd mondial de la pharmacie, envisage jusqu'à 720 suppressions d'emplois en Belgique où est implantée sa division Vaccins, selon un communiqué publié mercredi.

GSK se présente comme le plus gros employeur privé de Wallonie, le sud francophone de la Belgique, où il compte plus de 9.000 salariés, sur trois sites de production en plus du centre opérationnel international de la division GSK Vaccines situé à Wavre (centre).

Lors d'un Conseil d'entreprise extraordinaire mercredi à la mi-journée à Wavre, la filiale belge a annoncé "un plan de transformation" sur deux ans, destiné à "préparer la séparation du groupe GSK en deux nouvelles sociétés": le "New GSK" d'un côté (axé sur la recherche biopharmaceutique) et de l'autre la "Santé grand public" (Consumer Healthcare).

La division Vaccins en Belgique devrait être affectée par ce plan, poursuit le communiqué, "y compris les opérations de la R&D (Recherche et Développement), de la fabrication et du service qualité, ainsi que les fonctions globales de support".

"Ce projet pourrait concerner un maximum de 720 employés chez GSK Vaccines en Belgique, dont majoritairement des cadres. En outre, 215 contrats temporaires ne devraient pas être renouvelés", est-il souligné.

GSK Vaccins revendique la place de numéro un mondial des vaccins et de "leader en innovation scientifique".

"La Belgique joue un rôle stratégique au sein du réseau mondial de la division vaccins de GSK, où se situent non seulement le siège social, mais également le centre historique de R&D des vaccins à Rixensart, ainsi que le plus grand site de fabrication de vaccins au monde à Wavre", précise encore le communiqué.

En annonçant ses résultats financiers mercredi à Londres, la maison mère a évoqué un programme d'économies pour accompagner la scission lancée entre les traitements pharmaceutiques (avec l'accent mis sur le système immunitaire), et la santé grand public.

Ce plan vise à permettre de faire des économies de quelque 700 millions de livres sterling (environ 800 millions d'euros) par an d'ici 2022.

Sa mise en oeuvre va coûter au groupe 2,4 milliards de livres au total (environ 2,8 mds d'euros).

afp/rp