GlaxoSmithKline progresse de 2,9% à 1 310,60 pence à Londres. Les investisseurs sont rassurés par la décision du laboratoire pharmaceutique britannique de ne pas se porter candidat au pôle de médicaments vendus sans ordonnance de Pfizer. Cette annonce survient au lendemain de l'abandon d'un autre britannique, Reckitt Benckiser. Dans son communiqué, GSK justifie son choix notamment par ses critères de retours en capitaux. En clair, il juge les actifs de santé grand public du géant américain trop chers. Selon la presse, Pfizer espère retirer au moins 20 milliards de dollars de l'opération.

Ce gain semble plus hypothétique que jamais. Reckitt Benckiser et Pfizer étaient en effet les deux derniers candidats désignés au rachat d'une branche qui produit notamment l'anti-douleur Advil et le produit multi-vitaminé Centrum.

Sanofi, Johnson & Johnson ou encore Nestlé ont étudié le dossier, sans pour autant déposer d'offre.
De son côté, GlaxoSmithKline a assuré qu'il continuait à passer en revue les opportunités qui pourraient accélérer sa stratégie, sans précision supplémentaire.

En attendant,  la patronne du groupe, Emma Walmsley, va poursuivre sa démarche de simplification de son portefeuille de produits entamée à son arrivé, il y a un an. GSK investit désormais essentiellement sur ses points forts : les traitements des voies respiratoires (asthme notamment), les traitements anti-HIV, l'oncologie et l'immuno-inflammation.