Le premier groupe pharmaceutique britannique a fait état d'un chiffre d'affaires de 7,1 milliards de livres (8,15 milliards d'euros), quand les analystes interrogés par Thomson Reuters I/B/E/S tablaient en moyenne sur 7 milliards.

GSK avait dit cette année qu'il anticipait une croissance du C.A. en 2012, ainsi qu'une croissance de la marge bénéficiaire. Le directeur général Andrew Witty a dit mercredi que le groupe était bien parti pour réaliser ces objectifs.

Le bénéfice imposable trimestriel a atteint 2 milliards de livres, soit un bénéfice par action en hausse de 1% à 28,5 pence, contre 28,6 pence attendu.

GSK a par ailleurs revu à la hausse sa prévision de rachats d'actions, qu'il anticipe jusqu'à 2,3 milliards de livres, et a relevé de 6% son dividende trimestriel à 17 pence par action.

GSK se remet ainsi de l'expiration de plusieurs de ses brevets et de la chute des ventes d'Avandia, son traitement contre le diabète, et ce malgré un environnement défavorable.

Les conditions d'activité se compliquent pour les compagnies pharmaceutiques du monde entier en raison de pressions sur les prix, particulièrement en Europe, où la rigueur budgétaire pousse les gouvernements à réduire les budgets de la santé.

Dans ce contexte, la stratégie de GSK, qui mise sur les produits sans ordonnance et les marchés émergents, commence à porter ses fruits.

Les ventes du groupe en-dehors des Etats-Unis et d'Europe ont progressé de 17% au troisième trimestre et représentent désormais 38% de son chiffre d'affaires.

Ben Hirschler, Natalie Huet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat