Le groupe suisse anticipe désormais un bénéfice d'exploitation (Ebit) ajusté compris entre 2,4 milliards et 2,7 milliards de dollars (2,0-2,3 milliards d'euros) sur l'ensemble de l'année, soit une hausse de 100 millions de dollars par rapport à sa précédente prévision.

Au premier semestre, l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 68% à 6,74 milliards de dollars, tandis que l'Ebit ajusté a atteint 3,8 milliards contre 875 millions un an plus tôt. La dette nette a baissé de 1,6 milliard de dollars par rapport à la fin 2016, à 13,9 milliards.

"Avec la croissance économique mondiale plus solide ces dernières années, nos actifs ont enregistré de fortes marges grâce à une amélioration sensible du prix des matières premières et à une structure de coûts plus favorable", déclare le directeur général, Ivan Glasenberg, dans le communiqué de résultats.

A l'avenir, le fort potentiel dans le secteur des véhicules électriques et des systèmes de stockage d'énergie va se traduire par une demande accrue de certaines matières premières, notamment le cuivre, le cobalt, le zinc et le nickel, ajoute-t-il.

(Barbara Lewis à Londres et Arathy S Nair à Bangalore, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)