La hausse des marchés actions n’est pas une bonne chose pour le métal doré. En effet, son statut de valeur refuge conduit à une sous-performance de ce sous-jacent lors des phases de marchés positives.

L’or est mécaniquement inversé au dollar, qui se repli depuis le début du mois de juillet. Ainsi, la politique monétaire mise en place aux États-Unis a favorisé la « légère » progression de l’or ces dernières semaines. La situation pourrait totalement s’inverser en cas de réduction, dès septembre, du quantitative easing et ainsi entraîner l’or dans une nouvelle jambe baissière.

La faiblesse actuelle du dollar est un facteur à prendre en compte pour notre anticipation sur l’or. En effet, les leviers sont utilisés au maximum dans le pays de l’oncle Sam et il n'y a plus de marge de manœuvre qui pourrait encore affaiblir le billet vert. D’autant plus, l'arrêt progressif de la politique monétaire accommodante permettra à la monnaie de s’apprécier et en toute logique au métal de se déprécier (effet mécanique).

Techniquement l’or effectue un retracement haussier de 50% du mouvement de baisse initié en avril à partir des 1550 USD ce qui correspond à un retour sur la moyenne à 100 jours actuellement située sur les 1350 USD, mais qui reste orientée à la baisse.

Après avoir identifié des points d’achat lors de notre précédente stratégie en juillet, nous avons pris nos bénéfices sur la zone des 1340 USD. Nous revenons sur le dossier et profitons de l’opportunité pour nous positionner vendeur sur le sous-jacent sur la zone de cours actuelle. Les 1275 USD représenteront notre premier objectif et les 1205 USD le second. Le biais baissier privilégié à ce jour le restera tant que le métal doré ne s’affranchit pas des 1390 USD.