"Les sept départements d'Île-de-France ont fait part début mars de leur volonté de détenir une minorité de blocage au capital d'ADP. Ils viseraient une participation de 29,9%, juste en dessous du seuil de déclenchement automatique d'une offre publique d'achat, avec le soutien d'Ardian", écrit l'Agefi.

"Nous sommes évidemment intéressés par ADP, car il s'agit d'une des plus belles infrastructures en Europe et dans le monde", déclare Mathias Burghardt, responsable d'Ardian Infrastructures, à l'Agefi.

"Dans notre stratégie, nous considérons que, pour se développer, un aéroport doit être en osmose avec son territoire. […] Ardian est en effet associé à cette initiative qui repose sur une vision commune. […] Nous sommes convaincus que la bonne approche pour ADP est une gouvernance partagée", ajoute-t-il.

L'Etat a fait état de son intention de céder tout ou partie de sa participation de 50,6% dans le capital d'ADP.

Le groupe Vinci, qui détient déjà 8% d'ADP est sur les rangs, à condition toutefois d'avoir le contrôle du groupe, ne s'inscrivant pas ainsi dans la logique d'une cession par blocs de la participation de l'Etat.

NOTE: Les informations de l'Agefi n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.

(Bureau de Paris, Jean-Michel Bélot pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten.)

Valeurs citées dans l'article : Vinci, Groupe ADP