Seb bondit de 4,88% à 131,10 euros en Bourse, après avoir publié un quatrième trimestre dynamique. Ainsi, le groupe a affiché un chiffre d’affaires en hausse de 7,8% à 2,18 milliards d’euros, incluant une croissance organique de 8,4% et un effet de devises de -1,6%. Celui-ci porte, pour l’année 2018, le chiffre d’affaires à 6,81 milliards d’euros, en progression de 5,1%, dont une croissance organique de +7,8 % et un effet devises de -3,2 %

Dans ce contexte, Seb a confirmé l'objectif de croissance du Résultat Opérationnel d'Activité, de l'ordre de 3 % par rapport à 2017, malgré des conditions de marché plus difficiles que prévu.

"En dépit d'un environnement macroéconomique qui s'est durci au fil des mois, la croissance organique s'est poursuivie à rythme soutenu et, pour la quatrième année consécutive, est supérieure à 6 %", s'est félicité Thierry de La Tour d'Artaise, Président-directeur général.

Dans le détail, le groupe termine l'année sur un repli de ses ventes en France de 3,4%, qui intègre un quatrième trimestre en baisse de 7,3%. Et ce, en raison d'une base de comparaison difficile avec + 4,7 % un an plus tôt, mais surtout de l'impact du mouvement des " Gilets Jaunes ".

"Hors France, les performances sont plus positives", précise le groupe. En effet, dans les autres pays d'EMEA, la croissance organique des ventes de l'année s'établit à +12,5%, avec un quatrième trimestre à +17,2 %.

Concernant l'Amérique du Nord et du Sud, les ventes sont en légère hausse à +0,4% pour 2018, avec une progression de 12,1% sur l'année, et de 13,9% au quatrième trimestre.

Une publication bien accueillie par investisseurs et analystes, qui semblent rassurés, à l'image d'Oddo BHF qui réitère sa recommandation Achat, assortie d'un objectif de cours de 166 euros.

"Au final, dans un contexte parfois difficile, le groupe réussit à afficher une forte croissance de ses ventes", précise le bureau d'analyses.

Un avis partagé par Gilbert Dupont qui reste à Accumuler, avec un objectif de cours de 135 euros. Celui-ci précise que la croissance du chiffre d'affaires en 2019 devrait rester tirée par la Chine, profiter d'effet de base faible en France, et être moins impacté par les devises.