Le groupe a notamment été affecté au troisième trimestre par des conditions météorologiques défavorables aux Etats-Unis, pays qui représente plus d'un tiers de son bénéfice brut, et par une hausse des coûts de l'énergie plus forte que prévu.

"Au vu d'une évolution du résultat opérationnel moins bonne que prévu, nous prenons des mesures énergiques pour doper les bénéfices et la génération de trésorerie", déclare Bernd Scheifele, président du directoire d'HeidelbergCement.

Le groupe veut ainsi notamment réduire ses coûts administratifs de 100 millions d'euros sur les deux prochaines années, accélérer les cessions et trouver d'autres actifs à vendre.

En outre, il va ramener l'enveloppe annuelle de ses investissements à 350 millions d'euros sur les années 2019 et 2020 contre un total prévu de 1,1 milliard d'euros pour cette année.

HeidelbergCement, qui détaillera les mesures d'optimisation de son portefeuille le 21 mars à l'occasion de la publication de ses résultats annuels, a également dit envisager des rachats d'actions vers la mi-2019.

Au cours de clôture de mercredi de 60,30 euros, le titre HeidelbergCement accuse un repli de 33,2% depuis le début de l'année, contre -15,1% pour l'action LafargeHolcim et -11% pour l'indice regroupant les valeurs européennes liées à la construction.

(Christoph Steitz, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : HeidelbergCement, LafargeHolcim