Le groupe néerlandais, deuxième brasseur mondial, s'attend désormais pour 2019 à une progression d'environ 4% de son bénéfice d'exploitation à périmètre comparable.

Il prévoyait auparavant une hausse dans le milieu d'une fourchette à un chiffre.

Les marchés avaient cependant déjà abaissé leurs propres anticipations à environ 4% après la progression de seulement 0,3% enregistrée au premier semestre, due notamment à une hausse des coûts de conditionnement.

L'action Heineken, qui a pris environ 23% depuis le début de l'année, perdait 1,5% après environ une demi-heure d'échanges en Bourse d'Amsterdam.

Les volumes de ventes de bière du brasseur néerlandais ont progressé de 2,3% à 64,2 millions d'hectolitres sur la période juillet-septembre, un niveau conforme au consensus fourni par le groupe lui-même.

La région Asie-Pacifique a brillé avec une hausse de 13,9% alors que les ventes ont reculé de 0,5% sur le continent américain, avec un déclin plus marqué aux Etats-Unis qu'au Brésil. Au Mexique, premier marché du groupe, elles n'ont affiché qu'une modeste progression à un chiffre.

En Europe, où Heineken est le leader du marché, les ventes ont en revanche augmenté de 1,6% alors qu'une baisse était attendue.

(Philip Blenkinsop; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Heineken, Heineken Holding, Mexico IPC