La hausse des coûts de transport, conséquence d'un manque de camionneurs, et des matières premières a touché presque toutes les entreprises de biens de consommation cette année aux Etats-Unis. En réponse, la plupart des groupes, dont Ralph Lauren, proposent moins de rabais pour préserver leurs marges.

Ralph Lauren estime que ces coûts réduiront sa marge bénéficiaire de 30 à 40 points de base d'ici la fin de l'exercice, en mars.

Dans le même temps, ses stocks ont augmenté de 15% sur un an au deuxième trimestre clos le 29 septembre car le groupe a moins recouru au fret aérien pour maîtriser ses coûts et a anticipé une croissance future liée à des ouvertures de magasins et à ses ventes en ligne.

Les résultats du deuxième trimestre ont cependant montré que Ralph Lauren, dont la stratégie commerciale sur les réseaux sociaux s'est intensifiée, avait renoué avec la croissance de ses ventes en Amérique du Nord. Celles-ci ont rebondi de 1,4% après plusieurs trimestres de baisse.

Les ventes totales ont progressé de 1,6% sur la période à 1,69 milliard de dollars (1,47 milliard d'euros), alors que le consensus des analystes prévoyait un repli de 0,9%.

Hors éléments exceptionnels, Ralph Lauren a réalisé un bénéfice par action de 2,26 dollars, dépassant ainsi les prévisions de Wall Street pour un neuvième trimestre consécutif.

Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 2,16 dollars et un chiffre d'affaires de 1,65 milliard, selon les données I/B/E/S de Refinitiv.

(Service Entreprises)