Imerys plonge de 9,22% à 41,36 euros à Paris et signe la plus forte baisse du SBF 120 dans le sillage de son point d'activité du premier semestre. Sur la période, le groupe de spécialités minérales pour l’industrie a affiché un résultat net part du groupe de 158,7 millions d’euros en baisse de 10%. Le résultat opérationnel courant s’établit à 245 millions en repli de 13,6%. Quant au chiffre d’affaires, il atteint 2,263 milliards, en recule de 2% et de 1,5% en organique.

" Un premier semestre légèrement plus difficile qu'attendu ", souligne Oddo BHF, qui maintient son objectif son opinion Neutre et son objectif de cours de 45 euros.

Dans le sillage de cette publication, Imerys a prévenu que le résultat courant net pour l'ensemble de l'exercice devrait diminuer d'environ 10% par rapport à 2018.

Et ce, compte tenu de l'impact négatif anticipé de la déconsolidation des filiales de talc nord américaines et de l'arrêt temporaire de l'usine de Willsboro (environ - 7% du résultat courant net), et en l'absence d'une nouvelle détérioration des conditions de marché.

" Cet objectif s'explique par une amélioration séquentielle du résultat opérationnel courant au deuxième semestre par rapport au premier semestre ", précise le groupe.

Celui-ci a par ailleurs indiqué rester confiant dans sa capacité à atteindre d'ici 2022 une croissance organique en ligne avec ses marchés sous-jacents et une amélioration de sa marge d'Ebitda de 200 points de base par rapport à 2018. Imerys devrait également réaliser 100 millions d'euros d'économies de coûts à horizon 2022 avec une montée en puissance sur la période 2019-2022.

" La route est encore longue mais ce niveau de cours constitue un bon point d'entrée pour les investisseurs value de long terme n'ayant pas peur d'un retournement de cycle ou des soubresauts liés aux décisions politiques mondiales ", a ajouté Oddo BHF.