Pas de surprise attendue concernant la BoE. Toujours selon l’étude Bloomberg mentionnée mardi, 16 économistes sur 21 s’attendent à ce que le MPC (Monetary Policy Committee) vote pour un maintien des taux à 0.75% (7 voix contre 2). Parmi les 9 membres du comitéMichael Saunders et Jonathan Haskel s’attendent à une baisse des taux, le vote se tiendra à 13h (heure française). Concernant décembre 2020, 80% des acteurs du marché monétaire s’attendent à une baisse des taux, en raison des craintes liées au hard brexit.

La Chambre des représentants a voté. Les deux articles de destitution (abus de pouvoir et entrave au Congrès) à l’encontre de Donald Trump ont été votés hier à la Chambre des représentants, après avoir été débattus pendant 6 heures. En revanche, le vote final qui se tiendra très probablement en janvier, devrait être sans surprise grâce à l’appui des républicains, majoritaires au Sénat. Paradoxalement, la cote du Président ne semble toujours pas impactée par les évènements.

La BCE pourrait revoir l'un de ses piliers. La croissance de la masse monétaire, l'un des deux piliers d'analyse de la Banque Centrale afin d'évaluer l'économie, commence à être reconsidérée. Pour rappel, l'objectif de masse monétaire pour contrôler l'inflation avait été fixé à partir des années 70 par la banque centrale allemande, avant que la BCE s'en empare lors de sa création. Techniquement, le principe était le suivant : plus la masse monétaire augmente rapidement par rapport à la production économique, plus l'inflation doit augmenter. 

Autriche : décélération de la croissance. Après avoir connu une forte croissance entre 2016 et 2018, l’année 2019 commence à montrer des signes d’essoufflement (1.6% de croissance contre 2.4% en 2018). L’environnement macroéconomique particulièrement difficile a impacté le pays, dont la démographie inquiète : la part des plus de 60 ans augmente graduellement depuis plusieurs années, comme ING l'a souligné dans une étude. Pourtant, grâce à sa diversification, l’économie a mieux résisté par rapport à ses voisins (comme l’Allemagne). Les investissements et la demande intérieure sont toujours soutenus, bien aidés par un taux de chômage faible et des salaires en hausse. Toujours selon l’étude d’ING, l’avenir politique du pays aura toute son importance, la possible coalition entre l’OVP (Parti populaire autrichien) et le parti vert étant très attendue.