Un cours-cible fixé à 91 euros
Ainsi, les actifs de paiement, qui affichent une croissance à deux chiffres, méritent une valorisation un peu plus élevée que le métier d'origine, les terminaux. L'analyste applique un ratio de 14 à 16 fois le rapport EV / EBITDA aux actifs de paiement (43% des revenus bruts, 36% de l'Ebitda), soit 3,1 à 3,6 milliards d'euros. Pour les terminaux (57% des revenus, 64% de l'Ebitda), leur valorisation se situe à 4 milliards d'euros environ sur la base d'un multiple de dix fois (Verifone se payait 7 fois avant son rachat récent à 11 fois le ratio EV / EBITDA). La valorisation globale se situe ainsi entre 88 et 95 euros par action. Barclays retient 91 euros, en soulignant qu'il ne faut pas s'emballer et que le risque existe, notamment à court terme avec un second trimestre qui s'annonce compliqué… mais que le potentiel est intéressant.
Une dernière chose. La banque britannique souligne que la stratégie de diversification d'Ingenico n'est pas sans complications pour sa branche terminaux. Schématiquement, le risque est de voir le groupe concurrencer, avec ses nouvelles solutions, les gros clients qui redistribuent ses produits. A ce stade, les craintes ne se sont pas encore concrétisées mais cela reste un point de vigilance.