Paris (awp/afp) - Le groupe français de solutions de paiement Ingenico a annoncé mardi avoir revu ses objectifs pour l'exercice en cours à la hausse après un bon premier trimestre, qui a vu ses ventes progresser de 29%.

Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires s'est établi à 753 millions d'euros, soutenu par les activités dites de "retail" (surtout les paiements en ligne), ce qui permet au groupe d'anticiper une croissance sur l'année de 6%, contre 4% à 6% prévu initialement.

"L'année commence très bien avec une forte performance au premier trimestre", s'est félicité le directeur général d'Ingenico, Nicolas Huss, cité dans un communiqué, "la croissance organique du groupe a bénéficié de l'accélération du +Retail+ et été alimentée par des gains de parts de marché au Brésil".

Le groupe avait connu une année 2018 difficile, du fait notamment de mauvais résultats de son activité de terminaux de paiement.

L'activité "retail", qui concerne les paiements électroniques, progresse en effet de 44% (+11% en données comparables) sur la période, avec une croissance qui se retrouve dans l'ensemble des métiers, et notamment +20% pour le segment entreprises, sous l'impulsion de la division santé en Allemagne.

Par zones géographiques, l'activité "B and A", qui concerne les terminaux de paiement, est de son côté en croissance de 14% (+12% en données comparables), avec en particulier une multiplication par deux du chiffre d'affaires de la zone Amérique Latine, alimentée par une très forte progression au Brésil, bien soutenue au Mexique, Pérou ou Colombie.

Le groupe est désormais dirigé par un tandem formé de Bernard Bourigeaud, président du conseil d'administration, et Nicolas Huss, directeur général, en lieu et place de son ancien PDG Philippe Lazare, parti en novembre dernier après 12 ans à la tête du groupe.

Au titre des perspectives, le groupe s'attend donc désormais à une croissance de 6% de son chiffre d'affaires, contre 4% à 6% prévu initialement, ainsi qu'un excédent brut d'exploitation (Ebitda) supérieur à 550 millions d'euros, et un flux de trésorerie libre correspondant à environ 50% de son Ebitda.

afp/rp