À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,18% à 5.494,77 points vers 07h55 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,17% et à Londres, le FTSE avance de 0,11%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro progresse de 0,1%, le FTSEurofirst 300 de 0,18% et le Stoxx 600 de 0,21%.Les craintes concernant les tensions commerciales n'ont cependant pas disparu, soulignent les analystes de JPMorgan, qui rappellent que Donald Trump menace d'annoncer le 5 septembre des taxes pour 200 milliards de dollars d'importations supplémentaires en provenance de Chine faute d'accord avant cette date avec Pékin.

En pointe en début de semaine, les indices boursiers européens des secteurs sensibles aux questions commerciales ralentissent déjà puisque les ressources de base et l'automobile ne progressent plus que de 0,16% chacun.

Ces deux compartiments sont affectés en outre par l'avertissement lancé par les autorités chinoises qui ont fait état de risques accrus pour la croissance de la deuxième économie du monde au second semestre 2018.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai a perdu 0,31% dans le sillage de ces annonces.

Ailleurs en Asie, le Nikkei à la Bourse de Tokyo a gagné 0,15%, l'indice s'étant heurté à la résistance des 23.000 points. L'indice MSCI regroupant les valeurs d'Asie et du Pacifique (hors Japon) avance de 0,16%.

LES PRÉVISIONS DE PERNOD RICARD DÉÇOIVENT

En Bourse en Europe, Pernod Ricard perd 2,13%, la plus forte baisse du CAC 40, après une prévision de croissance de son bénéfice inférieure aux attentes des analystes.

Toujours à Paris, le spécialiste des paiements Ingenico cède 6,54%, le plus net repli du SBF 120, un trader évoquant des craintes autour d'une concurrence d'Amazon dans le paiement mobile au Japon.

La tendance dans les premiers échanges est animée en outre par les changements de recommandation avec notamment un recul de 4,56% à Madrid pour Inditex, le propriétaire de la marque Zara, après une dégradation par Morgan Stanley de son conseil sur la valeur.

A Wall Street, les grands indices ont fini de justesse dans le vert mardi soir, à l'issue d'une séance hésitante, le marché ayant été tenté par des prises de bénéfices après avoir salué l'accord de libre-échange conclu lundi par les Etats-Unis et le Mexique.

Les contrats à terme suggèrent une ouverture en hausse modérée mais la tendance pourrait évoluer avec la publication, une heure avant l'ouverture, d'une deuxième estimation de la croissance de l'économie américain au deuxième trimestre (12h30 GMT).

La séance est peu animée sur le marché des changes, où l'indice dollar reprend quelques couleurs après avoir touché mardi un plus bas d'un mois. L'euro cède un peu de terrain, sous le seuil de 1,17, après un pic à 1,1733 mardi.

Les cambistes ont pris acte de la détérioration inattendue, pour le deuxième mois d'affilée, du moral des consommateurs allemands à l'approche du mois de septembre, selon l'indice de l'institut GfK.

Peu de variation également du côté du marché pétrolier où les cours du brut sont tiraillés entre les craintes d'une baisse de la production iranienne dans la perspective des prochaines sanctions américaines, un facteur de soutien, et l'augmentation de la production des pays non-membres de l'Opep qui pèse sur les prix.

Le baril de Brent se situe juste sous les 76 dollars et le baril de but léger américaine (WTI) avoisine 68,50 dollars.

(Édité par Juliette Rouillon)

par Patrick Vignal