BRUXELLES, 22 janvier (Reuters) - Les autorités européennes de la concurrence se prononceront d'ici le 26 février sur la scission d'Innogy, filiale de réseaux et de production d'énergies renouvelables de l'allemand RWE, qui va en partager les actifs avec son concurrent E.ON.

RWE a annoncé mardi avoir sollicité le feu vert de la Commission européenne avec l'espoir de finaliser l'opération au second semestre 2019.

Le régulateur européen a confirmé cette demande. Il peut approuver l'opération, avec ou sans conditions, ou encore ouvrir une enquête approfondie.

Innogy est le plus grand énergéticien allemand en termes de valeur boursière.

Au terme de cette opération, RWE, premier producteur d'électricité allemand, deviendrait le numéro trois des énergies renouvelables en Europe, derrière l'espagnol Iberdrola et l'italien Enel.

En mars dernier, RWE et E.ON se sont entendus sur des échanges d'actifs complexes impliquant notamment Innogy dans le cadre d'une opération qui bouleverse le secteur de l'énergie en Allemagne. (Foo Yun Chee Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Enel, E.ON, Iberdrola, innogy SE, RWE