Le retour à la croissance d’IBM n’aura donc durer que trois trimestres. Cette déception sur l’activité entraîne une chute de 7,33% de l’action à 134,49 dollars. La progression des revenus des "initiatives stratégiques", domaines dans lesquels le groupe informatique concentre ses investissements pour soutenir la croissance, n'a pas été suffisante pour compenser la faiblesse de la très rentable division Cognitive Solutions. Outre la plate-forme d'intelligence artificielle, Watson, elle comprend les solutions d'analyse de données et les logiciels de traitement des transactions.

Cette division a vu ses ventes reculer de 6% (-5% à taux de change constants) à 4,1 milliards de dollars.

Les "initiatives stratégiques ont pour leur part vu leurs revenus progresser de 5% (+7% à change constants) à 9,3 milliards de dollars. Elles regroupent le cloud (+13 % à 4,6 milliards de dollars), le mobile (+5% à 1,3 milliard), la sécurité (+34% à 0,9 milliard) et l'analytics (gestion et analyse de données) (+2% à 5 milliards de dollars). Les variations sont données à taux de change constants.

En conséquence, les revenus totaux de "Big blue" ont reculé de 2% à 18,8 milliards de dollars, ressortant sous le consensus Reuters s'élevant à 19,10 milliards. Ils sont stables hors impact des changes.

Le bénéfice net par action a bien dépassé les attentes, mais il y a bien longtemps qu'une bonne nouvelle au niveau de cette ligne du compte de résultat n'est plus suffisante aux yeux des investisseurs. Le géant informatique a enregistré un bénéfice net en repli de 1% à 2,7 milliards de dollars, soit 2,94 dollars par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a cependant atteint 3,42 dollars, soit 2 cents de mieux que le consensus.

Aucune repêchage non plus possible du côté des perspectives 2018 : IBM vise toujours un bénéfice par action d'au moins 13,80 dollars.