Le coronavirus apparu à la fin de l'année dernière en Chine a fait chuter la demande de voyages ces dernières semaines. Les compagnies aériennes volent à l'aveuglette dans une crise d'une gravité et d'une durée inconnues.

IAG, qui possède également Iberia ou Aer Lingus, donne généralement une prévision de bénéfices à cette période de l'année. Mais pas cette fois, : l'incertitude quant à l'impact et à la durée du coronavirus ne lui permet pas de donner des indications précises sur les bénéfices à ce stade. "C'est une situation qui évolue rapidement", a déclaré le directeur général Willie Walsh aux journalistes. "Je ne dirais pas que c'est sans précédent. Nous avons vu d'autres défis pour l'industrie".

British Airways a annulé ces derniers jours ses vols à destination et en provenance de l'Italie, de Singapour et de la Corée du Sud, après avoir suspendu tous ses vols directs vers la Chine en janvier. La compagnie aérienne à bas prix easyJet a également averti vendredi qu'elle avait constaté un ralentissement "significatif" de la demande pour ses bases en Italie du Nord, et qu'elle annulerait des vols et réduirait ses coûts. IAG lance aussi un programme d'austérité.