Paris (awp/afp) - Après un début d'année en fanfare, les ventes d'Interparfums ont stagné au deuxième trimestre, sur fond d'impact défavorable des variations de change et en l'absence de nouveaux lancements, selon des chiffres publiés mercredi et s'avérant inférieurs aux prévisions des analystes.

D'avril à fin juin, le chiffre d'affaires de l'exploitant français de parfums sélectifs et principalement sous licence s'est fixé à 97 millions d'euros, en hausse d'à peine 0,1% sur un an, selon un communiqué.

C'est nettement moins que la prévision du consensus d'analystes de Factset (109,2 millions d'euros).

Les ventes des parfums sous licence Montblanc ont reculé de 16,4% sur la période, à 22,9 millions d'euros, tandis que celles des parfums Jimmy Choo ont stagné à 23 millions d'euros.

Les recettes des parfums sous licence Coach ont en revanche quasiment doublé sur un an, à 15 millions d'euros, mais ont faibli par rapport au premier trimestre de cette année, marqué par le lancement d'une nouvelle ligne féminine.

"L'évolution défavorable de la parité euro/dollar a pesé sur la croissance de l'activité" au premier semestre, a relevé Philippe Santi, le directeur général délégué d'Interparfums, cité dans le communiqué.

Mais l'impact négatif des changes ne devrait pas affecter la profitabilité du groupe au premier semestre, a ajouté M. Santi. La marge opérationnelle devrait ainsi dépasser 15% sur la période, comme au premier semestre 2017, a-t-il précisé.

Interparfums mise toujours sur une marge opérationnelle comprise entre 13% et 13,5% sur l'ensemble de l'exercice, pour un chiffre d'affaires annuel de 430 millions d'euros (+1,9% sur un an).

Le groupe doit publier ses résultats détaillés pour le premier semestre le 6 septembre prochain.

Il a aussi précisé mercredi que son contrat de licence des parfums Van Cleef & Arpels, une marque relativement mineure de son portefeuille en termes de chiffre d'affaires, avait été "récemment" prolongé pour une durée de 6 ans, jusqu'au 31 décembre 2024.

afp/rp