Premier semestre 2019

Un nouvel élan

 

Chiffre d’affaires du 1er semestre : 903,4 millions d’euros +14,9%

Croissance organique du semestre : +3,0 %

 

 

Paris, 25 juillet 2019 - Le chiffre d’affaires d’Ipsos au premier semestre 2019 est de 903,4 millions d’euros, en croissance de 14,9% par comparaison avec la même période de 2018.

 

Les effets de périmètre, liés à l’acquisition de certaines activités de GfK et à
celles de Synthesio dans les derniers mois de 2018, comptent pour 10,2%.
Les effets de change sont positifs pour 2,4%.

 

La croissance organique, elle, s’est accélérée, au fil des mois et la progression du revenu à taux de change et périmètres comparables est de 3%.

 

Pour le seul deuxième trimestre, le chiffre d’affaires d’Ipsos s’établit à 481,5 millions d’euros. La progression totale sur la période avril / juin est de 14,9%.
A l’image de ce qu’il se passe pour l’ensemble du semestre, tous les vecteurs de croissance jouent un rôle positif.

 

Les effets de périmètres comptent pour 10,2%, les effets de change pour 2,2% tandis que le taux de croissance organique accélère à 3,6%.

 

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR RÉGION

 

Contribution au Chiffre d’affaires consolidé par zone géographique
(en millions d’euros)

H1 2019

H1 2018

Variation H1 2019 / H12018

Croissance organique

Europe, Moyen-Orient et Afrique

396,6

352,5

12,5 %

1,5 %

Amériques

335,9

280,5

19,7 %

2,6 %

Asie-Pacifique

171,1

153,0

11,8 %

7,2 %

Chiffre d’affaires

903,4

786,0

14,9 %

3,0 %

 

Le chiffre d’affaires d’Ipsos progresse dans toutes les régions, grâce aux acquisitions réalisées en 2018, mais aussi via une croissance organique intéressante, plus forte en Asie-Pacifique qu’ailleurs et meilleure dans les Amériques que précédemment.

Tous les grands marchés d’Ipsos (Etats-Unis, Grande Bretagne, Chine, France, mais aussi Russie, Turquie, Inde) se portent bien sous les doubles effets d’une demande importante en provenance de clients internationaux et de comptes plus locaux.

 

A l’instar des périodes précédentes, les pays émergents croissent plus vite que les marchés développés, avec une progression semestrielle à base comparable, de 5,9% pour les premiers et de 1,6% pour les seconds. Pour le seul deuxième trimestre, les évolutions sont respectivement de 5,9% et de 2,4% attestant que l’accélération de l’activité au fil des mois est venue des marchés développés.

 

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR AUDIENCE

 

En millions d’euros

H1 2019

Contribution

Croissance totale
H1 2019 / H1 2018

Croissance organique

Consommateurs1

432,4

48 %

6,9 %

1 %

Clients et salariés2

213,7

24 %

17,8 %

3 %

Citoyens3

122,2

14 %

34,0 %

10 %

Médecins et patients4

135,0

15 %

24,0 %

8 %

Chiffre d’affaires

903,4

100 %

14,9 %

3,0 %

 

Répartition des Lignes de Service par segment d’audience :

1- Brand Health, Clinics & Mobility Labs, Creative Excellence, Innovation, Ipsos UU, Ipsos MMA, Market Strategy & Understanding, Observer, Social Intelligence Analytics (hors Pharma et Secteur public)

2- Customer Experience, Market Measurement, Mystery Shopping, Quality Measurement, Retail Performance, ERM, Audience measurement, Media development

3- Public Affairs, Corporate Reputation

4- Pharma (quantitative et qualitative)

 

Par segment d’audience, les performances sont toutes positives. Dans la continuité de 2018 et du premier trimestre 2019, ce sont les interventions auprès des personnes dans leur statut de citoyen qui portent la croissance. L’évolution des activités liées aux secteurs pharmaceutiques sont redevenues positives avec une croissance de 8%.

 


 

PERFORMANCE FINANCIERE

 

Compte de résultat résumé

 

En millions d’euros

H1 2019

H1 2018

Variation H1 2019 / H1 2018

Rappel
31/12/2018

Chiffre d’affaires

903,4

786,0

+14,9%

1 749,5

Marge brute

583,0

512,7

+13,7 %

1 138,4

Marge brute / CA

64,5 %

65,2 %

-

65,1%

Marge opérationnelle

49,3

45,6

+8 %

172,4

Marge opérationnelle / CA

5,5 %

5,8 %

-

9,9%

Autres charges et produits non courants / récurrents

(4,0)

(1,4)

-

(5,3)

Charges de financement

(13,1)

(9,4)

+39,1%

(21,3)

Autres charges et produits financiers

(3,7)

0,9

-

5,0

Impôts

(6,6)

(8,6)

(23,7) %

(38,5)

Résultat net, part du groupe

18,7

24,7

(24,2) %

107,5

Résultat net ajusté*, part du groupe

29,7

34,1

(13,9) %

125,2

 

*Le résultat net ajusté est calculé avant (i) les éléments non monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), (ii)avant l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), (iii) l’impact net d’impôts des autres charges et produits non courants, (iv) impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers et (v) avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est déductible dans certains pays

 

Application de nouvelles normes comptables

  1. IFRS 16

Ipsos a appliqué IFRS 16 au 1er janvier 2019 et a choisi la méthode rétrospective simplifiée modifiée avec comptabilisation des impacts de la première application dans les capitaux propres à la date de transition et avec calcul du droit d’utilisation depuis l’origine. L’impact sur les capitaux propres d’ouverture est de (9.6) M€ ; le droit d’utilisation comptabilisé au 1er janvier 2019 est de 157 M€ et la dette locative de 179 M€.

En ce qui concerne le compte de résultat du semestre, l’application d’IFRS16 a eu un impact positif sur la marge opérationnelle de 2,5 M€ et un impact négatif de même montant dans le résultat financier. Le résultat net semestriel n’a donc pas été impacté.

  1. IFRIC 23

L’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’autre impact sur les comptes d’Ipsos que le reclassement d’une provision fiscale de 0.3 M€ en dette fiscale exigible au bilan.

 

Effets de l’acquisition de GfK Research

 

Ipsos a finalisé l'acquisition des quatre divisions globales de solutions d'études personnalisées de GfK : « Customer Experience » ; « Experience Innovation » ; « Health » et « Public Affairs », pour une valeur d'entreprise de 105 millions d'euros en octobre 2018. Compte tenu de la structuration de cette opération et en raison de la période de transition nécessaire à la continuité et à la qualité des données livrées aux clients, le chiffre d’affaire enregistré par Ipsos a été de 30 millions d’euros en 2018 ; il sera d’environ 180 millions d’euros en 2019 et de 200 millions d’euros en année pleine en 2020. Il a été de 73 millions d’euros au premier semestre 2019, en ligne avec les attentes pour l’année. La rentabilité de ces divisions était inférieure à la moyenne du groupe Ipsos en 2018 et devrait la rejoindre à l’horizon 2020.

 

Impacts de la saisonnalité

 

Traditionnellement, le marché des études est caractérisé par une forte saisonnalité et une activité accrue au deuxième semestre, au fur et à mesure de la réalisation des contrats. Ainsi, le chiffre d’affaires reconnu durant le premier semestre représente en moyenne sur les dernières années environ 45% du chiffre d’affaires de l’exercice (à périmètre et taux de change constants). En revanche, du côté des charges opérationnelles, la reconnaissance des coûts en résultat est plutôt linéaire, tout au long de l’année. Pour cette raison, la marge opérationnelle dégagée au premier semestre contribue aux alentours de 25% à la marge opérationnelle réalisée sur l’ensemble d’une année. 

 

Postes du compte de résultat

 

La marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des contrats) s'établit à 64,5 % contre 65,2 % au premier semestre 2018 (et 65,1 % pour l’ensemble de l’année 2018). La baisse du ratio de marge brute de semestre à semestre est à relier à un mix moins favorable compte tenu notamment de l’intégration des quatre divisions de GfK Research ayant des marges brutes plus faibles que la moyenne du groupe en raison d’activités ayant par nature des modes de collecte à plus faibles marges brutes. Sans cette évolution de périmètre, le ratio de marge brute aurait été stable à 65,2%.

 

En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la masse salariale est en hausse de 18,1 % dont 11,4% sous l’effet des acquisitions.

Le coût des rémunérations variables en action est en légère baisse à 3,7 millions d’euros contre 4,9 millions d'euros au premier semestre 2018, en raison de l’allongement de deux à trois ans de la période d’acquisition des plans d’actions gratuites décidé en 2018.

Les frais généraux sont contrôlés et augmentent de 5,4 % alors que le chiffre d’affaires progresse plus rapidement.

 

Au total, la marge opérationnelle du Groupe s'établit à 49,3 millions d'euros, soit un taux de 5,5 % rapporté au chiffre d'affaires et une baisse de 30 points de base par rapport à la même période de l'an dernier, en raison principalement des effets des acquisitions.  A périmètre constant, la marge opérationnelle aurait été de 5,8%.

Insistons sur le fait qu’en raison de la saisonnalité de l’activité, le niveau de marge opérationnelle du premier semestre n’est pas prédictif de celui de l’ensemble de l’année.

 

En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisaient l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 2,8 millions d'euros contre 2,4 millions précédemment.

 

Le solde du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s'établit à – 4,0 millions d'euros contre -1,4 millions d'euros l'an dernier. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut des coûts d'acquisition pour 2 millions d’euros ainsi que des coûts liés aux plans de restructuration en cours pour 7,9 millions d’euros.

 

Ce poste enregistre aussi, au premier semestre 2019, un produit net de 6,4 millions d'euros lié à la décision d’activer depuis le janvier 2018 les coûts internes de développement (ce produit net était de 7,6 millions d’euros au premier semestre 2018). Il est rappelé que jusque-là, le Groupe n’activait que ses coûts de développement externes lorsque les conditions définies dans ses méthodes comptables étaient réunies. Suite à l’amélioration de son système de suivi interne, Ipsos a pu activer selon ces mêmes conditions ses coûts de développement internes qui sont constitués des charges de personnel de ses équipes travaillant sur ses plateformes et projets. Cette décision a permis une meilleure appréhension des coûts totaux des efforts de Recherche & Développement entrepris par Ipsos. Elle a entrainé un changement d’estimation comptable des montants qui sont à présent activés. Conformément à la règle IAS8, la méthode prospective a été appliquée à compter du 1er janvier 2018 pour comptabiliser ces impacts.

Afin de ne pas créer de distorsion dans la lecture de la marge opérationnelle du fait de la reconnaissance d’un produit de capitalisation non compensé par des amortissements au cours des premiers exercices de mise en œuvre de ce changement d’estimations comptables, les effets positifs sur le résultat opérationnel de cette première période de reconnaissance d’actifs incorporels ont été classés dans le poste « autres charges et produits non courants et non récurrents », en dessous de la marge opérationnelle.  Le même traitement sera appliqué sur les années à venir, jusqu’au moment où la mise en œuvre de la capitalisation atteindra sa vitesse de croisière, en 2022 compte tenu d’une durée d’amortissement générale de cinq ans pour ce type d’actifs.

 

 

Les charges de financement. La charge d'intérêt nette s'élève à 13,1 millions d'euros contre 9,4 millions d'euros, en raison de la hausse de son endettement financier net par rapport au premier semestre 2018 lié aux acquisitions réalisées fin 2018.

 

Impôts. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 26,0 % contre 25,7 % à la même période de l'année passée. Il intègre une charge d'impôts différés passifs de 1,2 millions d'euros qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées (et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté).

 

Le Résultat net, part du Groupe, s'établit à 18,7 millions d'euros contre 24,7 millions au premier semestre 2018.

 

Le Résultat net ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 29,4 millions d'euros contre 34,1 millions d’euros au premier semestre 2018, en raison des effets de périmètre.

 

Structure financière

 

Flux de trésorerie. La capacité d'autofinancement s'établit à 86,7 millions d'euros contre 64,0 millions au premier semestre 2018 du fait des écritures comptables requises par la norme IFRS 16 qui comptent pour 22,9 millions d’euros. En contrepartie, les opérations de financement incorporent deux nouveaux postes : « remboursement net de dettes locatives » pour 19,4 millions d’euros et « intérêts nets payés sur obligations locatives » pour 1,9 millions d’euros, l’application de la norme IFRS 16 n’ayant aucune incidence sur la trésorerie au total.

 

Le besoin en fonds de roulement connait une variation négative de 30,1 millions d'euros en raison du retour à une bonne croissance du chiffre d’affaires, notamment au deuxième trimestre 2019, impliquant une augmentation du poste créances clients.

 

Les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles sont principalement constitués d'investissements informatiques et se sont élevés à 21,2 millions d’euros au premier semestre 2019 contre 20,4 millions au premier semestre 2018.

 

En ce qui concerne les investissements non courants, Ipsos a investi 21,4 millions d'euros sur le semestre dans son programme d'acquisition, dépensant 4 millions d’euros en relation avec GfK Research, procédant notamment au rachat de minoritaires dans une société américaine et prenant une participation minoritaire de 10% dans QuestBack, société développant une plateforme de gestion de la relation clients et employés.(voir communiqué de presse séparé).

 

Les capitaux propres s'établissent à 1 022 millions d'euros au 30 juin 2019 contre 1 035 millions publiés au 31 décembre 2018, après déduction des 38,8 millions d'euros de dividendes mis en paiement le 5 juillet 2019.

 

Les dettes financières nettes s'élèvent à 604,5 millions d'euros au 30 juin 2019 en légère hausse par rapport au 31 décembre 2018 (574,6 millions d’euros) car elles intègrent le financement des sommes investies dans le programme d’acquisition.

 

Position de liquidité. La trésorerie en fin de semestre s'établit à 145,3 millions d'euros contre 167,8 millions d'euros au 31 décembre 2018, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs de plus de 500 millions d'euros de lignes de crédit disponibles.

 

PERSPECTIVES 2019


 

En prenant la décision au printemps 2018, de changer son organisation de fond en comble, Ipsos a pris acte que la transformation de son marché exigeait sa propre mutation.

Au fil de son développement, Ipsos s’était placé dans le trio de tête de son secteur, du moins si l’on considère le volume d’activité. Ipsos s’est installé dans de nombreux pays, a bénéficié de positions fortes dans des marchés stratégiques et dispose d’une base de clientèle importante, composée de grands comptes internationaux mais aussi locaux. Ipsos sait bien faire ce qu’il a pris l’habitude de faire, disposant d’équipes expertes et engagées, de plateformes de production puissantes et sûres, de solutions éprouvées et validées et d’une réputation de maison solide, intègre et indépendante, ce n’est pas négligeable en un temps où s’affrontent des « réalités parallèles » et des « vérités alternatives » qui jouent à se diffuser sans jamais se rencontrer.

 

Ipsos dispose donc, depuis plusieurs années, d’une taille importante et d’une bonne couverture géographique et sectorielle. Malgré ces atouts, malgré un effort pour développer via le programme « New Way » de nouvelles façons de travailler (désignées sous l’étiquette « nouveaux services »), malgré le besoin croissant d’information et de clarté exprimé par de très nombreuses entreprises et institutions, malgré l’émergence de nouvelles opportunités dans les grandes économies émergentes, à commencer par la Chine, Ipsos a vu son niveau d’activité – et sa profitabilité stagner pendant plusieurs années.

 

Dans le même temps, de nombreuses entreprises venant de différents horizons - la technologie et le conseil en particulier - ont pénétré le marché dans lequel Ipsos intervient, en proposant de nouvelles offres. Elles ont joué sur l’efficience, l’automatisation,
la réduction des coûts pour les entreprises de la technologie. Elles ont souvent utilisé des méthodes inédites, par exemple, en remplaçant le questionnement parfois imprécis sur les habitudes et les usages par l’observation des comportements, supposée être plus vraie - grâce à l’utilisation de sciences nouvelles et de technologies, dont la mise en œuvre opérationnelle devenait possible. Les nouveaux acteurs ont, dans d’autres cas, mis en avant leur compétence, la connaissance des entreprises et leur capacité à assister les entreprises dans le déploiement de leurs programmes de transformation digitale ou pas. C’’est ici, bien sûr que les cabinets de conseil sont devenus des concurrents d’Ipsos.

 

 

En 2018, Ipsos a changé de cap, conscient des opportunités : un marché croissant et solvable, actif demandeur de solutions nouvelles, allant au-delà de la vente de données produites en suivant des protocoles éprouvés mais considérés parfois comme trop traditionnels.
Le programme « Total Understanding » est né de ce constat. Il vise à retrouver un bon rythme de croissance au moins au niveau du marché mondial des études, qui progresse d’environ 3% par an, en faisant en sorte qu’Ipsos :

  • soit plus fort dans les marchés les plus importants et, notamment, les Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, la France et certains grands pays émergents ;
  • dispose d’une base de clientèle plus diversifiée, en alliant des effors de développement dans les secteurs de la technologie, des médias et de la santé, sans évidemment négliger sa base de clientèle historique ;
  • accélère la compétitivité des services proposés à ses clients en les appuyant sur une meilleure utilisation des technologies, des sciences et des nouveaux services ;
  • réponde mieux aux besoins spécifiques de ses clients en leur dédiant le temps de 250 de ses professionnels les plus expérimentés, non pas pour leur vendre directement des prestations mais en facilitant leur accès à ce qu’Ipsos peut faire de mieux pour eux. Ces professionnels supportent les équipes d’Ipsos pour mieux  comprendre et mieux  connaître les clients et, aussi, en jouant de la multiplicité des offres et des services qu’Ipsos déploit localement et mondialement pour bâtir des solutions intégrées qui soient d’excellentes réponses à leurs besoins spécifiques d’information.

 

« Total Understanding » est le projet de croissance qui mobilise l’ensemble des ressources de la compagnie, pour les réajuster aux besoins de ses clients.
L’ambition d’Ipsos doit se matérialiser par un rythme de croissance organique significatif et pérenne d’au moins 2%, pouvant s’élever à 4%. Il s’agit chaque année, à partir de 2019, de croître plus vite qu’au cours des exercices de la période 2012-2018.

 

Cette ambition s’appuie sur une discipline opérationnelle rigoureuse, autorisant
des investissements plus importants qu’auparavant, sans détériorer les principaux équilibres financiers de l’entreprise. Ces investissements concernent l’offre de services. Ils doivent être excellents chacun de leur côté, mais ils sont aussi conçus pour pouvoir s’assembler. Ils sont en outre associés à la formation et à l’amélioration qualitative des équipes travaillant avec les clients et à la mise en place de processus opérationnels visant à l’efficience, notamment dans la rapidité et la simplicité des prestations vendues.
Enfin, ces investissements doivent couvrir le programme d’acquisitions d’Ipsos dont l’année 2018 est un reflet : d’un côté, une opportunité de renforcement dans plusieurs marchés, clients et types d’interventions, grâce à GfK Research, et de l’autre côté, la prise de contrôle d’une plateforme technologique, Synthesio, très avancée et performante dont l’utilisation seule ou en liaison avec d’autres capacités analytiques permet à Ipsos de s’engager résolument dans l’élaboration et la vente de services liés aux contenus chaque jour plus riches des réseaux sociaux.

 

Cette ambition a aussi un coût. Ipsos, doit créer de nouvelles équipes, par exemple dans les capacités d’accompagnement des clients et d’analyse des données, acquérir l’accès à de nouvelles technologies ou les développer, moderniser, voire révolutionner ses méthodes de production, de stockage et d’analyse des données.

Pour toutes ces raisons, les objectifs d’Ipsos en matière d’amélioration de sa marge opérationnelle courante restent modérés. Cette dernière progressera pour atteindre 11% en 2021. Conformément à la philosophie du projet « Total Understanding », l’accélération de la croissance couvrira, dans un premier temps, les dépenses supplémentaires en recherche et développement, la constitution d’équipes commerciales, la mise en place d’équipes expertes en sciences et en technologie etc. puis, dans un deuxième temps, la progression de la marge opérationnelle et la génération de cash-flow.

Au cours du premier semestre 2019, la marge opérationnelle de la société a progressé en valeur moins vite que le chiffre d’affaires, reflétant l’intensité de l’effort d’investissement consenti par Ipsos depuis le 1er juillet 2018, date effective de la mise en œuvre du plan « Total Understanding ». La compagnie est tout à fait confiante dans sa capacité à réaliser pleinement ses objectifs de croissance et à atteindre une marge opérationnelle de 10% en 2019. De ce point de vue, plus encore que les années précédentes, Ipsos bénéficiera d’un effet de ciseau lié à la saisonnalité de la reconnaissance de son chiffre d’affaires.

 

Ipsos, qui est conscient d’avoir la chance d’opérer dans un marché solide, global, expert, en pleine transformation est confiant dans la mise en place et le déroulement du projet « Total Understanding » et donc dans sa capacité à retrouver un cycle de croissance pérenne et profitable.

 

Annexes

 

  • Compte de résultat consolidé
  • État de la situation financière
  • État des flux de trésorerie consolidés

 

Compte de résultat consolidé

Comptes semestriels au 30 juin 2019

 

 

en milliers d'euros

30/06/2019

30/06/2018

31/12/2018

Chiffre d'affaires

903 359

786 000

1 749 494

Coûts directs

(320 380)

(273 294)

(611 119)

Marge brute

582 978

512 706

1 138 374

Charges de personnel - hors rémunération en actions

(423 587)

(358 583)

(753 464)

Charges de personnel - rémunération en actions *

(3 672)

(4 944)

(8 937)

Charges générales d'exploitation (1)

(106 776)

(101 280)

(207 477)

Autres charges et produits opérationnels

336

(2 272)

3 922

Marge opérationnelle

49 279

45 628

172 418

Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions *

(2 830)

(2 240)

(4 380)

Autres charges et produits non courants

(4 003)

(1 355)

(5 273)

Quote-part dans les résultats des entreprises associées

(356)

(8)

587

Résultat opérationnel

42 090

42 026

163 352

Charges de financement

(13 116)

(9 428)

(21 281)

Autres charges et produits financiers * (1)

(3 686)

913

4 980

Résultat net avant impôts

25 288

33 511

147 051

Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill

(5 411)

(8 027)

(37 078)

Impôts différés sur amortissement du goodwill *

(1 164)

(585)

(1 420)

Impôt sur les résultats

(6 575)

(8 612)

(38 498)

Résultat net (1)

18 714

24 900

108 554

Dont part du Groupe

18 744

24 719

107 520

Dont part des participations ne conférant pas le contrôle

(30)

181

1 033

Résultat net part du Groupe par action de base (en euros)

0.43

0,57

2.48

Résultat net part du Groupe par action dilué (en euros)

0.42

0,55

2.40

 

 

État de la situation financière

Comptes semestriels au 30 juin 2019

 

en milliers d'euros

 

 

 

 

 

 

30/06/2019

 

30/06/2018

 

 

 

 

31/12/2018

ACTIF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Goodwills

 

 

 

 

 

 

1 304 470

 

1 164 083

 

 

 

 

1 291 077

Droit d’utilisation de l’actif (2)

 

 

 

 

 

 

158 623

 

-

 

 

 

 

-

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

86 212

 

 66 517

 

 

 

 

82 001

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

37 302

 

 33 426

 

 

 

 

37 890

Participation dans les entreprises associées

 

 

 

 

 

 

2 712

 

  1 009

 

 

 

 

2 892

Autres actifs financiers non courants

 

 

 

 

 

 

 45 697

 

 30 623

 

 

 

 

35 021

Impôts différés actifs

 

 

 

 

 

 

26 885

 

 19 897

 

 

 

 

26 987

Actifs non courants

 

 

 

 

 

 

1 661 903

 

1 315 555

 

 

 

 

1 475 868

Clients et comptes rattachés

 

 

 

 

 

 

352 168

 

 303 043

 

 

 

 

466 119

Actifs sur contrats

 

 

 

 

 

 

253 007

 

203 637

 

 

 

 

168 822

Impôts courants

 

 

 

 

 

 

22 951

 

 19 415

 

 

 

 

16 905

Autres actifs courants

 

 

 

 

 

 

92 899

 

 83 328

 

 

 

 

78 831

Instruments financiers dérivés

 

 

 

 

 

 

-

 

 84

 

 

 

 

500

Trésorerie et équivalents de trésorerie

 

 

 

 

 

 

145 263

 

 103 481

 

 

 

 

167 834

Actifs courants

 

 

 

 

 

 

866 287

 

 712 987

 

 

 

 

899 011

TOTAL ACTIF

 

 

 

 

 

 

2 528 190

 

2 028 542

 

 

 

 

2 374 878

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en milliers d'euros

 

 

 

 

 

 

30/06/2019

 

30/06/2018

 

 

 

 

31/12/2018

PASSIF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capital

 

 

 

 

 

 

11 109

 

 11 109

 

 

 

 

11 109

Primes d'émission

 

 

 

 

 

 

516 038

 

 516 049

 

 

 

 

516 038

Actions propres

 

 

 

 

 

 

(13 340)

 

(23 051)

 

 

 

 

(22 723)

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

(109 088)

 

(117 735)

 

 

 

 

(121 475)

Autres réserves

 

 

 

 

 

 

599 213

 

 543 007

 

 

 

 

633 697

Capitaux propres - part du Groupe

 

 

 

 

 

 

1 003 932

 

 929 380

 

 

 

 

1 016 646

Participations ne conférant pas le contrôle 

 

 

 

 

 

 

18 237

 

 18 184

 

 

 

 

18 314

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

1 022 169

 

 947 563

 

 

 

 

1 034 960

Emprunts et autres passifs financiers non courants

 

 

 

 

 

 

731 835

 

 541 253

 

 

 

 

729 180

Dettes sur contrats de location (2)

 

 

 

 

 

 

140 140

 

-

 

 

 

 

-

Provisions non courantes

 

 

 

 

 

 

3 820

 

 8 986

 

 

 

 

4 678

Provisions pour retraites

 

 

 

 

 

 

30 803

 

 27 737

 

 

 

 

29 715

Impôts différés passifs

 

 

 

 

 

 

70 417

 

 63 505

 

 

 

 

70 934

Autres passifs non courants

 

 

 

 

 

 

15 204

 

 20 848

 

 

 

 

22 040

Passifs non courants

 

 

 

 

 

 

992 219

 

662 329

 

 

 

 

856 547

Fournisseurs et comptes rattachés

 

 

 

 

 

 

254 620

 

 210 334

 

 

 

 

276 266

Emprunts et autres passifs financiers courants

 

 

 

 

 

 

17 913

 

 26 338

 

 

 

 

13 713

Dettes sur contrats de location (2)

 

 

 

 

 

 

41 473

 

-

 

 

 

 

-

Impôts courants

 

 

 

 

 

 

4 078

 

 6 343

 

 

 

 

12 153

Provisions courantes

 

 

 

 

 

 

3 606

 

 7 087

 

 

 

 

4 996

Passifs sur contrats

 

 

 

 

 

 

27 990

 

25 474

 

 

 

 

30 199

Autres passifs courants

 

 

 

 

 

 

164 121

 

 143 074

 

 

 

 

146 045

Passifs courants

 

 

 

 

 

 

513 802

 

 418 650

 

 

 

 

483 372

TOTAL PASSIF

 

 

 

 

 

 

2 528 190

 

2 028 542

 

 

 

 

 2 374 878

(2) Au 30 juin 2019, l’application d’IFRS 16 a abouti à diminuer les capitaux propres de 9 576 milliers d’euros, à diminuer les autres passifs courants de 10 882 milliers d’euros, à comptabiliser un droit d’utilisation net de 158 623 milliers d’euros, une dette sur contrats de location non courante de 140 140 milliers d’euros et une dette sur contrats de location courante de 41 473 milliers d’euros.

 

État des flux de trésorerie consolidés

Comptes semestriels au 30 juin 2019

 

en milliers d'euros

 

 30/06/2019

 30/06/2018

31/12/2018

OPERATIONS D'EXPLOITATION

 

 

 

 

RESULTAT NET

 

18 714

24 900

108 554

Eléments sans incidence sur la capacité d'autofinancement

 

 

 

 

Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

 

36 467

12 705

32 698

Résultat net des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes reçus

 

356

8

(609)

Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs

 

(19)

40

(9 461)

Variation nette des provisions

 

1 833

1 587

4 074

Rémunération en actions

 

3 424

4 585

8 458

Autres produits et charges calculés

 

1 666

2 157

(1 106)

Frais d'acquisition de sociétés consolidées

 

2 002

9

3 930

Charge de financement

 

15 716

9 428

21 281

Charge d'impôt

 

6 575

8 612

38 498

CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET IMPOT

 

86 734

64 029

206 317

Variation du besoin en fonds de roulement

 

(14 098)

16 004

3 482

Impôts payés

 

(21 896)

(22 349)

(39 697)

FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION (4)

 

50 740

57 684

170 103

OPERATIONS D'INVESTISSEMENT

 

 

 

 

Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles

 

(21 185)

(20 406)

(49 006)

Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels

 

58

96

164

Augmentation / (diminution) d'immobilisations financières

 

2 960

(5 047)

5 216

Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés nettes de trésorerie acquise

 

(3 987)

(3 987)

(152 479)

FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT

 

(22 154)

(29 343)

(196 105)

OPERATIONS DE FINANCEMENT

 

 

 

 

Augmentation / (Réduction) de capital

 

-

-

-

(Achats) / Ventes nets d'actions propres

 

304

1 198

1 219

Augmentation des emprunts à long terme

 

27

236 868

603 286

Diminution des emprunts à long terme

 

(22)

(280 209)

(481 034)

Augmentation des emprunts à long terme à des sociétés associées

 

(12 391)

-

-

Augmentation / (diminution) des découverts bancaires

 

(555)

(838)

567

Remboursement net des dettes locatives

 

(19 359)

-

-

Intérêts financiers nets payés (3)

 

(7 594)

(8 332)

(18 385)

Intérêts nets payés sur obligations locatives

 

(1 958)

-

-

Rachats de participations ne conférant pas le contrôle 

 

(10 836)

(8 779)

(9 125)

Dividendes versés aux actionnaires de la société mère

 

-

-

(37 831)

Dividendes versés aux participations ne conférant pas le contrôle des sociétés intégrées 

 

-

(841)

(857)

FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE FINANCEMENT (4)

 

(52 383)

(60 933)

57 839

VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE

 

(23 797)

(32 592)

31 837

Incidence des variations des cours des devises sur la trésorerie

 

1 225

(1 195)

(1 269)

TRESORERIE A L’OUVERTURE

 

167 834

137 267

137 267

TRESORERIE A LA CLOTURE

 

145 263

103 481

167 834

 (3) Compte-tenu de l’application d’IFRS16, le groupe a décidé de reclasser en 2018 et en 2019 les intérêts financiers nets payés dans les flux de trésorerie provenant des opérations de financement (ils étaient déclarés initialement en 2018 dans les flux de trésorerie provenant de l’exploitation). Ce reclassement permet de présenter ces flux dans la même catégorie que les intérêts nets payés sur obligations locatives.

 (4) L’application d’IFRS 16 a impacté la présentation des flux de trésorerie même si elle n’a pas de réel impact monétaire : elle a augmenté les flux de trésorerie liés à l’exploitation de 21 672 milliers d’euros et a diminué les flux de trésorerie    provenant des opérations de financement de 21 317 milliers d’euros.

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