Ce contrat marque une avancée majeure pour le groupe japonais, à court de liquidités, qui a raté le virage des écrans équipés de diode électroluminescente organique en se spécialisant dans les écrans à cristaux liquides (LCD).

La division LCD du fabricant japonais, qui fournissait des écrans à Apple, s'est effondrée lorsque le groupe à la pomme a décidé de se tourner vers les écrans OLED pour équiper la plupart de ses modèles récents d'iPhone. Seul l'iPhone XR est encore doté d'un écran LCD.

Le marché des écrans OLED est dominé par Samsung Display, filiale de Samsung Electronics, et LG Display. Cette technologie permet de créer des écrans plus fins, plus économes et plus flexibles.

Japan Display, qui réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires auprès d'Apple, dispose d'une petite ligne de production d'OLED dans une usine d'écrans pour smartphone dans l'est du Japon.

Le groupe, qui a besoin de 990 millions de dollars (882 millions d'euros), est à la recherche de nouvelles sources de financement, notamment auprès d'investisseurs comme China Silkroad Investment Capital (CSIS), selon les sources.

Japan Display a été formé en 2012 par le regroupement des activités d'écrans de Hitachi, Toshiba et Sony, sous la houlette du fonds d'investissement public Innovation Network Corp of Japan (INCJ).

L'action Japan Display a fini en hausse de 6,33% à la Bourse de Tokyo mercredi.

(Makiko Yamazaki et Yoshiyasu Shida; Claude Chendjou pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

par Makiko Yamazaki et Yoshiyasu Shida