Berne (awp/ats) - Japan Tabacco International (JTI) et les représentants du personnel n'ont pas réussi à s'accorder sur un plan social, après l'annonce de la suppression de 268 postes de travail à Genève. L'entreprise a donc décidé de soumettre sa proposition à l'arbitrage.

Délégués de la direction et du personnel se sont rencontrés dix fois pour parvenir à un accord. Sans succès. "Il subsiste un écart très important entre les attentes des représentants des employés et ce que JTI peut raisonnablement offrir", regrette Howard Parks, vice-président senior de l'entreprise, cité dans un communiqué publié jeudi soir.

"Sur cette base, nous avons conclu que nous ne pouvions pas parvenir à un accord", poursuit-il. M. Parks estime toutefois que l'entreprise a fait de gros efforts. "La valeur totale de la dernière proposition de la société pour les indemnités de départ représente une augmentation d'environ 40% par rapport à nos pratiques en place depuis 2016", note-t-il.

Il y a deux semaines, les employés avaient de leur côté dénoncé un plan social bien en dessous des standards. Il ne tenait par exemple pas compte de l'ancienneté pour le calcul des indemnités.

L'actuel numéro trois mondial des cigarettes a annoncé début septembre une vaste réorganisation. Quelque 3720 salariés devraient être affectés dans le monde au cours des trois prochaines années, dont 268 à Genève. Une partie des emplois supprimés en Suisse sera délocalisée en Pologne.

ats/rp