New York (awp/afp) - Le groupe américain de produits pharmaceutiques et d'hygiène Johnson & Johnson a annoncé mardi des résultats supérieurs aux attentes au 3e trimestre et légèrement relevé ses prévisions pour l'ensemble de 2017.

Le bénéfice net a toutefois baissé de 12% à 3,76 milliards de dollars mais le chiffre d'affaires a progressé de 10,3%, à 19,65 milliards de dollars, au-dessus des 19,3 milliards attendus par les analystes.

Le bénéfice ajusté par action, la référence en Amérique du nord, s'est établi sur les trois mois achevés fin septembre à 1,90 dollar, lui aussi supérieur aux attentes (1,80 dollar).

Le groupe a relevé ses prévisions pour l'ensemble de 2017 et prévoit désormais un chiffre d'affaires compris entre 76,1 et 76,5 milliards de dollars au lieu de 75,8 à 76,1 milliards précédemment. Les attentes sont actuellement de 75,8 milliards.

Le bénéfice ajusté par action devrait, lui, se situer entre 7,25 et 7,30 dollars pour des attentes de 7,18 dollars. J&J prévoyait précédemment 7,12 à 7,22 dollars.

En conséquence, le titre progressait à Wall Street, gagnant 1,90% à 138,70 dollars vers 14h15 GMT.

Au 3e trimestre, les ventes aux Etats-Unis ont progressé de 9,7% et celles à l'international de de 10,9% (9,3% hors effets de change).

Par secteur, les produits d'hygiène courante ont vu leurs ventes progresser sur le trimestre de 2,9% à 3,356 milliards de dollars, les produits pharmaceutiques de 15,4% à 9,695 milliards de dollars et les équipements médicaux de 7,1% à 6,599 milliards.

Pour les médicaments, le secteur qui a enregistré la plus forte progression est l'oncologie avec une progression des résultats de 24%, notamment pour le médicament Darzalex, a souligné J&J.

Lors d'une conférence avec les analystes après la publication des résultats, les responsables du groupe se sont félicités de l'annonce par l'administration Trump d'une prochaine réforme de l'impôt sur les entreprises, affirmant que la baisse du taux envisagée permettra "aux multinationales américaines d'être plus concurrentielles" et "de gérer leurs liquidités sans courir le risque d'une pénalité fiscale".

Le but de l'administration Trump est d'abaisser le taux officiel de 35% sur les entreprises pour le porter autour de 20% et de permettre aux entreprises américaines de rapatrier leurs liquidités actuellement détenues par leur filiales à l'étranger à un taux favorable.

Le taux de 35%, l'un des plus élevés des pays de l'OCDE, ne s'applique toutefois pas uniformément. Johnson and Johnson a ainsi précisé mardi que son taux d'imposition pour le 3e trimestre s'était élevé à 20,8% pour 19,7% sur la même période l'année précédente et qu'il prévoyait pour l'ensemble de l'année un taux d'imposition compris entre 19 et 19,5%.

afp/jh