Les banques américaines profitent de la baisse de l'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis, de la hausse des taux d'intérêt et d'une économie robuste, qui stimule la demande de crédit tout en limitant le ratio de pertes sur prêts.

"Nous observons une solide croissance de l'économie à l'échelle mondiale, particulièrement aux Etats-Unis, où la confiance des entreprises et des consommateurs est élevée", a déclaré le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon.

Le bénéfice net de la première banque américaine par l'actif s'est élevé à 8,32 milliards de dollars (7,15 milliards d'euros), soit 2,29 dollars par action, sur la période avril-juin, contre 7,03 milliards (1,82 dollar par action) un an auparavant.

Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S donnait un bénéfice par action de 2,22 dollars.

Le produit net bancaire a augmenté de 6,5% à 28,39 milliards de dollars, supérieur lui aussi au consensus de 27,36 milliards de dollars. Il a été soutenu par la croissance des quatre secteurs d'activités de la banque.

Le revenu tiré du trading actions a bondi de 24%, tandis que celui généré par la division taux fixes a progressé de 7%.

En mai, Daniel Pinto, directeur général de la division Banque d'investissement et d'entreprises, avait estimé que les revenus tirés des marchés au deuxième trimestre seraient stables par rapport à la même période en 2017.

Le revenu net d'intérêt a augmenté de 10% alors que la Réserve fédérale a augmenté en juin ses taux d'intérêt pour la quatrième fois depuis le deuxième trimestre 2017.

Les prêts incluant les crédits à la consommation et les prêts aux grandes entreprises ont progressé de 7%, indique la banque.

Le titre grimpait de 1% dans les échanges d'avant-Bourse, contre 0,39% avant la publication de ces résultats.

(Sweta Singh à Bangalore et David Henry à New York, Claude Chendjou et Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)