Les premiers résultats des banques américaines ont été accueillis sans enthousiasme. Si JPMorgan gagne désormais 0,67% à 107,57 dollars après un passage dans le rouge, Citigroup recule de 2,76% à 66,62 dollars. La première bénéficie de profits plus élevés qu’attendu tandis que la seconde est sanctionnée pour des revenus plus faibles que prévu. Au deuxième trimestre, JPMorgan a vu son bénéfice net bondir de 18% à 8,316 milliards de dollars, soit 2,29 dollars par action. Le consensus Thomson Reuters s’élevait à 2,22 dollars.

Les résultats de la première banque américaine par la taille du bilan ont été soutenus par ses activités de banque de détail, dont le bénéfice net a bondi de 53% à 3,14 milliards de dollars.

Ses revenus ont progressé de 6% à 28,388 milliards de dollars, dépassant également les attentes du marché : 27,36 milliards de dollars.

Cette ligne du compte du résultat est celle qui a fragilisé Citigroup en Bourse. Le produit net bancaire n'a augmenté que de 2% à 18,469 milliards de dollars, ressortant légèrement sous les attentes des analystes : 18,51 milliards de dollars.

Un des points faibles de la banque américaine ce trimestre a été son activité de courtage FICC (Taux, crédit, changes et matières premières), dont les revenus ont reculé de 6% à 3,08 milliards de dollars. Elle était le deuxième plus important acteur dans cette spécialité en 2017 derrière JPMorgan, dont la performance trimestre a été bien meilleure que celle de Citigroup : + 7% à 3,45 milliards de dollars.

Le bénéfice net de Citigroup a, lui, augmenté de 16% à 4,49 milliards de dollars, soit 1,63 dollar par action, soit 7 cents de mieux que les anticipations de Wall Street.

Valeurs citées dans l'article : JP Morgan Chase & Company, Citigroup