Communiqué de presse

Hors séance boursière - Information réglementée*

Bruxelles, 14 mai 2020 (07.00 heures CEST)

KBC Groupe : Résultat du premier trimestre: -5millions d'euros

Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS)

1TR2020

4TR2019

1TR2019

Résultat net (en millions EUR)

-5

702

430

Bénéfice de base par action (en EUR)

-0.04

1.66

0.98

Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)

Belgique

-86

412

176

République tchèque

88

205

177

Marchés internationaux

119

70

35

Centre de groupe

-43

-33

7

Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période)

43.8

45.3

43.1

'Pendant le trimestre sous revue, nous avons été confrontés à l'apparition et à la propagation du coronavirus, dont l'impact à long terme sur l'économie reste assez incertain à l'heure actuelle. En tant qu'employeur et prestataire de services, nous avons réagi rapidement pour tenter de préserver la santé de notre personnel et de nos clients, tout en assurant la continuité de nos services. Un maximum de collaborateurs font du télétravail et nous prodiguons des conseils à nos clients par le biais d'un large éventail de canaux téléphoniques et numériques. Nous avons travaillé d'arrache-pied avec les agences gouvernementales de nos pays stratégiques pour soutenir tous les clients affectés par la crise du coronavirus, en traitant rapidement les demandes de report de paiement de crédits et en instituant efficacement d'autres mesures de soutien. Nous bénéficions clairement des efforts et des investissements effectués ces dernières années sur le front de la transformation numérique. Ces efforts et investissements, conjugués aux compétences et à la motivation de nos collaborateurs sur tous nos marchés stratégiques et à la solidité de notre réseau de distribution multicanal, nous permettent de fournir à notre clientèle un niveau de service très proche de celui d'avant la crise du coronavirus.

En ce qui concerne nos résultats financiers, nous avons subi une perte nette de 5 millions d'euros au premier trimestre 2020, essentiellement due à l'impact de la propagation mondiale du coronavirus sur nos revenus à la juste valeur et liés au trading ainsi qu'à la comptabilisation anticipée de taxes bancaires.

Pendant le trimestre sous revue, les revenus à la juste valeur et liés au trading sont ressortis à -0,4 milliard d'euros, sous l'effet de différents facteurs de marché, tels que la chute des marchés boursiers, l'élargissement des spreads de crédit et la baisse des taux d'intérêt à long terme.

L'incidence de la crise liée au coronavirus sur les autres éléments du compte de résultat durant le trimestre sous revue a été moins marquée. Par rapport au même trimestre un an plus tôt, nos principaux postes de revenus, à savoir les revenus nets d'intérêts, les revenus nets de commissions ainsi que le résultat technique des activités d'assurance, ont enregistré d'assez bons résultats. Les coûts ont également été maîtrisés. Ils ont légèrement diminué en rythme annuel, abstraction faite de l'impact de la consolidation de ČMSS, des taxes bancaires (la majeure partie du montant annuel de ces taxes étant généralement comptabilisée au premier trimestre) et de quelques éléments exceptionnels. Les réductions de valeur sur crédits ont augmenté durant le trimestre sous revue, intégrant un montant supplémentaire de 43 millions d'euros constitué spécifiquement dans le contexte de la crise du coronavirus sur la base de notre exposition aux secteurs dont nous pensons qu'ils seront les plus touchés par la crise. Nous estimons les réductions de valeur à environ 1,1 milliard d'euros (scénario de base) pour l'ensemble de l'exercice 2020.

Dans l'ensemble, les volumes ont bien résisté en rythme annuel: sur une base comparable, les prêts et avances ont augmenté de 6%, les dépôts de 5% et les primes acquises des assurances non-vie de 7%. En revanche, les ventes des produits d'assurance vie ont diminué de 17% en rythme annuel.

Notre solvabilité est restée très solide, avec un ratio common equity à pleine charge de 16,3%, soit un niveau bien supérieur aux exigences de fonds propres minimums actuelles de 8,05%. Ces exigences minimales prennent en compte les différentes mesures annoncées par la BCE et les banques nationales, qui ont autorisé un assouplissement temporaire significatif des exigences de fonds propres minimales. Notre liquidité est également restée solide, avec un ratio LCR de 135% et un ratio NSFR de 134% à la fin mars 2020. Nous sommes très heureux de constater que les efforts consentis ces dernières années ont porté leurs fruits en contribuant à rendre notre groupe solide et en bonne santé. En conséquence, nos réserves actuelles de fonds propres et de liquidité nous permettent de faire face en toute confiance aux défis actuels.

Au final, notre objectif reste le même: s'assurer que nos clients sont au centre de tout ce que nous entreprenons, ce à quoi nos collaborateurs s'engagent dans leur travail quotidien. Je souhaite exprimer ma plus vive reconnaissance à tous les collaborateurs ayant déployé d'immenses efforts pour servir notre clientèle et soutenir le bon fonctionnement du groupe depuis leur domicile et autres lieux à distance. Pour conclure, j'aimerais également profiter de cette occasion pour remercier toutes les parties prenantes qui ont continué de nous faire confiance en cette période pleine de défis.'

Johan Thijs

Chief Executive Officer

  • Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

1

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Principales données financières du premier trimestre 2020

  • L'effondrement des marchés boursiers, l'élargissement des spreads de crédit et la baisse des taux d'intérêt à long terme induits par la pandémie de coronavirus ont eu un impact négatif considérable sur le résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat (revenus à la juste valeur et liés au trading), qui a diminué à -385 millions d'euros durant le trimestre sous revue, contre 130 millions d'euros au trimestre précédent et 99 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt.
  • L'incidence de la crise liée au coronavirus sur les autres éléments du compte de résultat (voir ci-dessous) a été moins marquée durant le trimestre sous revue.
  • Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 1% en glissement trimestriel et de 6% en rythme annuel. Outre certains éléments exceptionnels, la hausse en comparaison annuelle tient à des facteurs tels que la croissance des volumes de crédits, l'impact positif du mécanisme de tiering de la BCE, la consolidation globale de ČMSS depuis juin 2019 et les hausses passées des taux d'intérêt en République tchèque. En revanche, les revenus nets d'intérêts ont continué de souffrir des faibles revenus de réinvestissement dans nos pays stratégiques de la zone euro et de la pression persistante sur les marges des portefeuilles de crédits (malgré une reprise des marges sur la production de nouveaux crédits logement et de crédits aux PME en Belgique). Les volumes de crédits ont augmenté de 3% en glissement trimestriel et de 6% en rythme annuel, toutes les divisions signant une hausse. Les dépôts (certificats de dette inclus) ont augmenté de 4% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel. Ces chiffres ont été calculés sur une base comparable.
  • Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance non-vie (primes moins charges, plus résultat de la réassurance cédée) ont grimpé de 12% par rapport au même trimestre un an plus tôt, sous l'effet essentiellement de la hausse des primes acquises (+7%). Le ratio combiné ressort à un solide 90% pour le premier trimestre 2020. Les ventes de nos produits d'assurance vie ont diminué de 9% par rapport au trimestre précédent et de 17% par rapport au même trimestre un an plus tôt.
  • Les revenus nets de commissions ont diminué de 4% par rapport au trimestre précédent (en partie sous l'effet de la diminution des actifs sous gestion moyens et des commissions liées aux services bancaires). Les revenus nets de commissions se sont inscrits en hausse de 5% par rapport au même trimestre un an plus tôt en raison de la hausse des commissions liées à la gestion d'actifs et aux services bancaires, y compris l'impact de
    ČMSS.
  • Les coûts, hors taxes bancaires (dont la majeure partie est payée au premier trimestre), ont diminué de 6% par rapport au trimestre précédent et augmenté de 2% en rythme annuel, en grande partie à cause de l'impact de ČMSS. Si l'on exclut certains éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'année, le ratio charges/produits s'est élevé à 69% durant le trimestre sous revue, soit une hausse par rapport aux 58% enregistrés pour l'exercice complet 2019, imputable à la baisse des revenus totaux (au niveau des 'revenus à la juste valeur et liés au trading').

Les chiffres du trimestre sous revue incluent des charges liées aux réductions de valeur sur crédits à hauteur de 121 millions d'euros, contre 75 millions d'euros au trimestre précédent et 67 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les chiffres du trimestre sous revue incluent un montant de 43 millions d'euros spécifiquement lié à la crise du coronavirus, sur la base de notre exposition aux secteurs dont nous pensons qu'ils seront les plus affectés par la crise. Cela a entraîné l'augmentation du ratio de coût du crédit à 0,27% au premier trimestre 2020, contre 0,12% pour l'exercice complet 2019. Les crédits impaired représentaient 3,3% du portefeuille de crédits en fin de trimestre, contre 3,5% trois mois plus tôt.

  • Notre position de trésorerie est restée solide avec un ratio LCR de 135% et un ratio NSFR de 134%, tout comme notre base de capital avec un ratio common equity à pleine charge de 16,3%.
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Aperçu des résultats et du bilan

Compte de résultat consolidé, IFRS

1TR2020

4TR2019

3TR2019

2TR2019

1TR2019

Groupe KBC (en millions EUR)

Revenus nets d'intérêts

1 195

1 182

1 174

1 132

1 129

Assurance non-vie (avant réassurance)

185

229

192

174

161

Primes acquises

443

441

440

425

415

Charges techniques

-258

-212

-248

-251

-254

Assurance vie (avant réassurance)

0

2

-5

1

-3

Primes acquises

297

364

291

317

351

Charges techniques

-297

-363

-297

-316

-354

Résultat de la réassurance cédée

-7

-11

-9

1

-7

Revenus de dividendes

12

17

14

39

12

Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de

-385

130

-46

-2

99

résultat1

Résultat net réalisé sur titres de créance évalués à la juste valeur par le biais des

0

0

5

0

2

autres éléments du résultat global

410

Revenus nets de commissions

429

445

444

435

Autres revenus nets

50

47

43

133

59

Total des revenus

1 479

2 041

1 813

1 913

1 862

Charges d'exploitation

-1 338

-1 045

-975

-988

-1 296

Réductions de valeur

-141

-82

-26

-40

-69

Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par le biais des autres

-121

-75

-25

-36

-67

éléments du résultat global2

Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures

-3

-1

0

4

5

Résultat avant impôts

-3

912

812

889

503

Impôts

-2

-210

-200

-144

-73

Résultat après impôts

-5

702

612

745

430

attribuable à des participations minoritaires

0

0

0

0

0

attribuable aux actionnaires de la société mère

-5

702

612

745

430

Bénéfice de base par action (EUR)

-0.04

1.66

1.44

1.76

0.98

Bénéfice dilué par action (EUR)

-0.04

1.66

1.44

1.76

0.98

Chiffres clés du bilan consolidé

31-03-2020

31-12-2019

30-09-2019

30-06-2019

31-03-2019

Groupe KBC (en millions EUR)

Total des actifs

301 451

290 735

294 830

289 548

292 332

Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension

158 364

155 816

154 863

154 169

148 517

Titres (actions et titres de créance)

67 176

65 633

65 122

63 746

63 706

Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension

208 293

203 369

205 270

199 138

197 987

Provisions techniques avant réassurance

18 816

18 560

18 549

18 652

18 589

Dettes de contrats d'investissement, assurance

11 979

13 610

13 456

13 381

13 334

Capitaux propres de la société mère

18 220

18 865

18 086

17 799

17 924

Ratios sélectionnés

Exercice

1TR2020

complet

Groupe KBC (consolidé)

2019

Rendement sur capitaux propres

-0.4%3

14%

Ratio charges/produits, activités bancaires

91%

58%

(après exclusion de divers éléments hors exploitation et répartition homogène des taxes bancaires sur

(69%)

(58%)

l'année)

Ratio combiné, assurance non-vie

90%

90%

Ratio common equity selon Bâle III (compromis danois, à pleine charge)

16.3%

17.1%

Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine charge)

15.3%

15.8%

Ratio de levier financier ('leverage ratio', Bâle III, à pleine charge)

6.5%

6.8%

Ratio de coût du crédit

0.27%

0.12%

Ratio de crédits impaired

3.3%

3.5%

pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours

1.9%

1.9%

Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)

134%

136%

Ratio de couverture des liquidités (LCR)

135%

138%

1 Ou 'revenus à la juste valeur et liés au trading'.

2 Ou 'réductions de valeur sur crédits'.

3 4% lorsque les taxes bancaires sont réparties de façon homogène sur l'ensemble de l'année.

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre «Consolidated financial statements» du rapport trimestriel (uniquement en anglais), qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes. En ce qui concerne (les modifications apportées à) la définition des ratios, veuillez vous reporter

  • la section «Details of ratios and terms» du rapport trimestriel.
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Analyse du trimestre (1TR2020)

Total des revenus

1 479 millions d'euros

Le total des revenus a chuté de 28% en glissement trimestriel, presque exclusivement sous l'effet de la forte baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading découlant des agitations sur les marchés financiers dues à la pandémie de coronavirus. Tous les autres éléments de revenus combinés ont légèrement reculé en rythme trimestriel, la baisse des revenus techniques issus des activités d'assurance et des revenus nets de commissions ayant été partiellement compensée par la hausse des revenus netsd'intérêts.

Le repli des revenus totaux au cours du trimestre sous revue s'explique principalement par le net recul du résultat net des instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés au trading), à -385 millions d'euros pour le premier trimestre 2020, contre +130 millions d'euros au trimestre précédent et +99 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt, en raison essentiellement de l'impact de la crise du coronavirus (Covid-19).Celle-ci a affecté les marchés du monde entier (qui prévoient une grave récession en 2020) et a provoqué, entre autres, un effondrement des actions, un élargissement des spreads de crédit et une baisse des taux d'intérêt à long terme. Par conséquent, les réductions de valeur sur actions au niveau de la compagnie d'assurance ont sensiblement augmenté, d'importants ajustements de valeur (contrepartie et financement principalement) à la baisse ont été observés, la valeur des produits dérivés utilisés

  • des fins d'Asset-Liability Management est passée en territoire négatif et le résultat de notre salle des marchés s'est détérioré. L'effet combiné de ces facteurs explique le résultat de -385 millions d'euros pour ce poste.

Au cours du trimestre sous revue, l'impact de la crise du coronavirus sur les autres éléments de revenus (voir ci- dessous) a été moins prononcé.

Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 195 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, un niveau supérieur de 1% à celui du trimestre précédent et de pas moins de 6% en glissement annuel. Les revenus nets d'intérêts ont continué de bénéficier de l'effet positif de la croissance des volumes des crédits, de la baisse des coûts de financement (en glissement trimestriel), de l'impact positif du 'tiering' de la BCE, de la consolidation globale de ČMSS depuis juin 2019 (par conséquent non reprise dans les chiffres du premier trimestre 2019 ; ci-après 'l'impact de ČMSS'), de l'impact positif accru des swaps de change ALM sur une base nette, de l'effet des hausses passées des taux d'intérêt en République tchèque et de divers éléments exceptionnels. Ces éléments ont été partiellement compensés par un certain nombre de facteurs, et notamment les pressions exercées sur les marges du portefeuille de crédits (malgré un redressement de la marge pour une grande partie de la production de nouveaux crédits en Belgique), le nombre de jours moins élevé de la période sous revue (en comparaison trimestrielle) et l'impact négatif de la faiblesse des revenus de réinvestissement dans nos principaux pays de la zone euro.

Le volume total des crédits à la clientèle (158 milliards d'euros) a augmenté de 3% en glissement trimestriel et de pas moins de 8% en rythme annuel (hors effet de change). Sur une base comparable, c.-à-d. abstraction faite de l'impact de ČMSS et de certaines modifications mineures dans le périmètre de consolidation, l'augmentation en rythme annuel s'élève à 6%, toutes les divisions signant une hausse. Les dépôts de la clientèle, certificats de dette inclus (208 milliards d'euros), ont augmenté de 4% en glissement trimestriel et de 7% en rythme annuel (hors effet de change). Sur une base comparable, la croissance en glissement annuel ressort à 5%, toutes les divisions signant ici aussi une hausse. La marge nette d'intérêts a atteint 1,97% pour le trimestre sous revue, en hausse de 3 points de base par rapport au trimestre précédent et en baisse de 1 point de base par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance non-vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) ont contribué à hauteur de 173 millions d'euros aux revenus totaux, soit une baisse de 21% en glissement trimestriel, mais une hausse de 12% par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le recul en comparaison trimestrielle est essentiellement imputable à l'impact des tempêtes en Belgique au cours du trimestre sous revue. L'augmentation en rythme annuel s'explique avant tout par la hausse des primes acquises (+7%), tandis que les charges techniques n'ont que légèrement augmenté (+2%, à noter que les chiffres du premier trimestre 2019 avaient également été affectés par les tempêtes). Dans l'ensemble, le ratio combiné pour le premier trimestre 2020 s'établit à un solide 90%, un niveau qui correspond à celui enregistré pour l'exercice complet 2019 et marque une amélioration par rapport aux 93% du premier trimestre 2019.

Nos activités d'assurance vie ont contribué à hauteur de 4 millions d'euros aux revenus totaux, contre 1 million d'euros au trimestre précédent et -3 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les ventes de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue (427 millions d'euros) s'inscrivent en baisse de 9% par rapport au trimestre précédent (qui avait bénéficié des volumes généralement élevés enregistrés par les produits d'épargne-pension bénéficiant d'une incitation fiscale au dernier trimestre de l'année). Elles ont reculé de 17% par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, en raison de la baisse des ventes de produits à taux d'intérêt garanti (imputable à la suspension des ventes en Belgique de produits d'assurance vie de la branche 21 à prime unique) et des ventes de produits de la branche 23

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en Belgique et en République tchèque. La part des produits à taux d'intérêt garanti dans notre total des ventes de produits d'assurance vie est globalement ressortie à 58% au cours du trimestre sous revue, les produits de la branche 23 représentant les 42% restants.

Les revenus nets de commissions s'établissent à 429 millions d'euros pour le trimestre sous revue. Par rapport au trimestre précédent, il s'agit d'une baisse de 4% imputable à la baisse des commissions liées à nos services de gestion d'actifs (en partie du fait de la contraction des actifs sous gestion, voir ci-après) et des commissions liées à nos services bancaires (la diminution des commissions liées aux services de paiement et aux crédits n'ayant pas été entièrement compensée par la hausse des commissions liées aux transactions sur titres), qui a toutefois été partiellement contrebalancée par le recul des commissions de distribution versées. Par rapport au premier trimestre 2019, les revenus nets de commissions ont grimpé de 5% grâce à l'augmentation des commissions liées à la gestion d'actifs et des commissions au titre des services bancaires (favorisée dans ce dernier cas par l'impact de ČMSS). Fin mars 2020, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 193 milliards d'euros, ce qui correspond à une baisse de 11% en rythme trimestriel et de 8% sur un an. Dans les deux cas, cela s'explique principalement par l'impact négatif de la baisse des prix des actifs déclenchée par les agitations boursières provoquées en mars par la pandémie de coronavirus (-10% et -5% en rythme trimestriel et annuel respectivement) et, dans une moindre mesure, par les sorties de capitaux nettes (-1% et -3% en rythme trimestriel et annuel respectivement). Il convient de noter que l'activité de fonds de placement a enregistré des entrées de capitaux nettes au cours du trimestre sous revue (+0,6 milliard d'euros), qui ont cependant été contrebalancées par les sorties nettes observées au niveau du conseil en investissement et des actifs du groupe.

Les autres éléments de revenu incluent 12 millions d'euros de revenus de dividendes et 50 millions d'euros d'autres revenus nets (un niveau conforme à la moyenne pour ce poste).

Charges d'exploitation

1 338 millions d'euros

Abstraction faite des taxes bancaires, les charges d'exploitation ont diminué de 6% au premier trimestre par rapport au trimestre précédent. Le ratio charges/produits ressort à 91%, ou 69% si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble del'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation.

Les charges d'exploitation se sont élevées à 1 338 millions d'euros pour le premier trimestre 2020 et incluent comme à l'accoutumée l'essentiel des taxes bancaires pour l'ensemble de l'année (407 millions d'euros au titre du trimestre sous revue, contre 51 millions d'euros au trimestre précédent et 382 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt). Hors taxes, ces charges ont reculé de 6% en glissement trimestriel, grâce notamment à la baisse des coûts de marketing et des frais professionnels (sous l'effet de facteurs saisonniers) et à la diminution des charges de personnel. En rythme annuel, les charges hors taxes bancaires ont augmenté de 2%, sous l'effet avant tout de l'impact de ČMSS et d'un certain nombre d'autres facteurs, parmi lesquels l'évolution des salaires (en partie compensée par la baisse du nombre d'ETP), l'augmentation des coûts liés à la dépréciation et divers éléments exceptionnels. Abstraction faite de l'impact de ČMSS et de certains éléments exceptionnels, les charges hors taxes bancaires ont légèrement diminué en glissement annuel.

Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit à 91%, un chiffre toutefois déformé par le fait que l'essentiel des taxes bancaires sont comptabilisées au premier trimestre. Si l'on exclut certains éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'année, le ratio ressort à 69%, contre 58% au titre de l'exercice complet 2019. La dégradation du ratio reflète clairement la baisse de revenus totaux découlant du recul des revenus à la juste valeur et liés au trading.

Réductions de valeur sur crédits

Charge de 121 millions d'euros

Nous avons enregistré une charge nette liée aux réductions de valeur sur crédits de 121 millions d'euros, en hausse par rapport aux 75 millions d'euros enregistrés au trimestre précédent. Le ratio de coût du crédit annualisé s'est établi à 0,27% au premier trimestre de l'année. Le chiffre du trimestre sous revue inclut un montant de 43 millions d'euros lié à l'impact de la pandémie de coronavirus (sous forme d'un managementoverlay conformément à la norme IFRS 9).

Au premier trimestre 2020, nous avons enregistré une charge nette liée aux réductions de valeur sur crédits de 121 millions d'euros, contre une charge nette de 75 millions d'euros au trimestre précédent et de 67 millions d'euros au premier trimestre 2019. Une part importante des réductions de valeur sur crédits au titre du trimestre sous revue a trait à un certain nombre de crédits d'entreprises en Belgique, comme c'était déjà le cas pour les trimestres précédents. Le chiffre du trimestre sous revue inclut également un montant de 43 millions d'euros spécifiquement lié à la crise du coronavirus (sur la base de notre exposition aux secteurs économiques qui seront selon nous les plus touchés par la crise ; le calcul détaillé et des informations de fond figurent à la Note 1.4 de la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel).

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Sur le plan des pays, les charges liées aux réductions de valeur sur crédits au premier trimestre 2020 ont atteint 116 millions d'euros en Belgique, 8 millions d'euros en République tchèque, 6 millions d'euros en Slovaquie et 3 millions d'euros en Bulgarie, tandis que des libérations nettes de réductions de valeur de 2 millions d'euros en Hongrie, 1 million d'euros en Irlande et 9 millions d'euros au niveau du Centre de groupe ont été enregistrées. Pour l'ensemble du groupe, le ratio de coût du crédit annualisé a grimpé à 0,27% au titre du trimestre sous revue (0,17% si l'on exclut le montant lié à la pandémie de coronavirus), contre 0,12% pour l'exercice complet 2019.

Le ratio de crédits impaired s'est légèrement amélioré depuis le début de l'année. À fin mars 2020, notre portefeuille de crédits total comportait quelque 3,3% de crédits impaired, contre 3,5% fin 2019. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours se sont montés à 1,9% du portefeuille de crédits, un niveau comparable à celui enregistré fin 2019.

Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 20 millions d'euros, contre 7 millions d'euros au trimestre précédent et 1 million d'euros au premier trimestre 2019. Le chiffre pour le trimestre sous revue inclut un élément exceptionnel de 18 millions d'euros lié au moratoire sur les paiements en Hongrie.

Pour connaître l'impact anticipé des réductions de valeur sur l'ensemble de l'année 2020, veuillez vous reporter à la section 'Prévisions' en page 9 de la présente publication.

Résultat net

Belgique

République

Marchés

Centre de groupe

tchèque

internationaux

par division

-86 millions

88 millions

35 millions d'euros

-43 millions d'euros

d'euros

d'euros

Belgique: le résultat net (-86 millions d'euros) a diminué de 497 millions d'euros en glissement trimestriel. Abstraction faite des taxes bancaires (pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre, ce qui a pour effet de déformer les comparaisons trimestrielles), le résultat net a chuté de 282 millions d'euros (-68%), presque exclusivement sous l'effet de la forte baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading découlant des perturbations économiques liées à la pandémie de coronavirus. Les revenus nets d'intérêts et les revenus nets de commissions ont quant à eux légèrement augmenté en glissement trimestriel, tandis que les résultats techniques de l'assurance non-vie (impact des tempêtes), les revenus de dividendes et les autres revenus nets ont baissé. Les coûts (hors taxes bancaires) ont quelque peu diminué par rapport au trimestre précédent et les charges liées aux réductions de valeur sur crédits ont légèrement augmenté en rythme trimestriel (y compris un montant lié à la crise du coronavirus).

République tchèque: le résultat net (88 millions d'euros) s'est replié de 57% par rapport à son niveau du trimestre précédent, ou de 41% si l'on fait abstraction des taxes bancaires. Comme pour la Belgique, ce chiffre s'explique presque exclusivement par la forte baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading au cours du trimestre sous revue. Hormis cela, les revenus totaux ont bénéficié de l'augmentation des revenus nets d'intérêts, des revenus techniques issus des activités d'assurance et des autres revenus nets, qui a largement compensé le repli des revenus nets de commissions. Les coûts (hors taxes bancaires) se sont inscrits en baisse, tandis que les charges liées aux réductions de valeur sur crédits ont augmenté (y compris un montant lié à la crise du coronavirus).

Marchés internationaux: le résultat net de 35 millions d'euros se répartit comme suit: 4 millions d'euros pour la Slovaquie, 10 millions d'euros pour la Hongrie, 10 millions d'euros pour la Bulgarie et 12 millions d'euros pour l'Irlande. Pour la division dans son ensemble, le résultat net s'inscrit en baisse de 71% en glissement trimestriel, ou de 38% hors taxes bancaires. Ce dernier chiffre s'explique principalement par le recul des revenus à la juste valeur et liés au trading, la diminution des revenus nets de commissions (en particulier en Hongrie et en partie sous l'effet de facteurs saisonniers) et l'augmentation des charges liées aux réductions de valeur dans tous les pays (y compris un élément exceptionnel en Hongrie ainsi qu'un montant en Hongrie et en Slovaquie lié à la crise du coronavirus).

Centre de groupe: le résultat net (-43 millions d'euros) a diminué de 10 millions d'euros en glissement trimestriel, en partie du fait de la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading et, dans une moindre mesure, des revenus nets d'intérêts, qui a largement compensé la diminution des coûts sur le trimestre sous revue.

  • Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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Communiqué de presse

Hors séance boursière - Information réglementée*

Belgique

République tchèque

Marchés internationaux

Ratios par division sélectionnés

1TR2020

Exercice

Exercice

Exercice

complet

1TR2020

complet

1TR2020

complet 2019

2019

2019

Ratio charges/produits, activités bancaires (après exclusion de

divers éléments hors exploitation et répartition homogène des taxes bancaires sur l'année)

Ratio combiné, assurance non-vie

Ratio de coût du crédit*

Ratio de crédits impaired

67%

95%

0.40%

2.2%

60%59%

89%

90%

0.22%

0.10%

2.4%

2.2%

47%

74%

68%

94%

82%

88%

0.04%

0.08%

-0.07%

2.3%

8.2%

8.5%

  • Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez vous reporter à la section 'Details of ratios and terms' du rapport trimestriel.

Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section 'Additional information' du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).

Capitaux propres, solvabilité et liquidité

Total des

Ratio common

Ratio de couverture

Ratio structurel de

equity (à pleine

liquidité à long

capitaux propres

des liquidités

charge)

terme

19,7 milliards d'euros

16.3%

135%

134%

  • fin mars 2020, le total de nos capitaux propres s'élevait à 19,7 milliards d'euros (18,2 milliards d'euros de capitaux propres de la société mère et 1,5 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1). Le total des capitaux propres a diminué de 0,6 milliard d'euros par rapport à son niveau de fin 2019, sous l'effet combiné d'un certain nombre d'éléments, et notamment la baisse des réserves de réévaluation pour les titres de créance évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global (-0,2 milliard d'euros du fait de la hausse des spreads de crédit) et pour les instruments de capitaux propres de la compagnie d'assurance ('l'approche overlay dans l'assurance'; -0,2 milliard d'euros en raison du repli des marchés boursiers), les écarts de conversion nets (-0,3 milliard d'euros découlant essentiellement de la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois au cours du trimestre sous revue) et divers autres éléments mineurs. Nous vous renvoyons à cet égard à la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel (sous 'Consolidated statement of changes in equity').

Comme évoqué précédemment, veuillez noter que conformément aux recommandations de la BCE, notre Conseil d'administration a retiré la proposition faite à l'Assemblée générale annuelle du 7 mai 2020 de verser un dividende (brut) total final de 2,5 euros par action pour 2019 (après le paiement d'un dividende intérimaire de 1 euro par action en novembre 2019). Par conséquent, aucun dividende final ne sera versé en mai. Le Conseil a également décidé d'évaluer en octobre 2020 si tout ou partie du dividende final annulé devrait être payé plus tard dans l'année sous la forme d'un dividende intérimaire, et de renoncer au programme de rachat proposé de 5,5 millions d'actions.

Au 31 mars 2020, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon le compromis danois) s'établissait à 16,3%, contre 17,1% fin 2019. Cette baisse de 0,8 point de pourcentage est principalement liée à la pandémie de coronavirus (0,5 point de pourcentage étant essentiellement imputable à des effets de change et une hausse des actifs pondérés par les risques liée à un accroissement des volumes). Le ratio de levier financier ('leverage ratio', Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 6,5%, contre 6,8% fin 2019. À fin mars 2020, KBC Assurances affichait un solide ratio de solvabilité de 212% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II, contre 202% fin 2019. Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 135% et un ratio NSFR de 134% à la fin du trimestre sous revue, contre 138% et 136% respectivement fin 2019.

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Communiqué de presse

Hors séance boursière - Information réglementée*

Déclaration relative aux risques, opinions

et prévisions économiques

Déclaration relative aux risques

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

  • l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier. Ceux-ci proviennent essentiellement de l'impact de la crise du coronavirus sur l'économie mondiale et plus particulièrement sur le secteur financier (y compris les risques de crédit, de marché et de liquidité ainsi que l'incidence des taux d'intérêt durablement bas sur nos résultats). Ces risques s'ajoutent aux risques en lien avec les évolutions macroéconomiques et politiques telles que le Brexit et les conflits commerciaux, lesquels affectent tous l'économie mondiale et européenne, y compris les marchés stratégiques de KBC. Le risque réglementaire et de compliance (lutte contre le blanchiment de capitaux et RGPD notamment) reste un thème dominant dans le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie) présente certes des opportunités, mais menace également le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat revêtent par ailleurs une importance croissante. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change

La crise du coronavirus représente un choc majeur pour l'économie mondiale. Dans ce contexte, les initiatives budgétaires et monétaires visent à atténuer l'impact économique de la pandémie et à relancer l'activité. Dans la mesure du possible, les taux d'intérêt ont été rapidement abaissés et des liquidités ont été injectées en masse sur les marchés financiers où la demande de liquidités a explosé sous l'effet de l'incertitude. De plus, les banques centrales ont déployé des instruments supplémentaires de politique non conventionnels afin de garantir la création de dette à des taux d'intérêt raisonnables. La politique monétaire devrait rester extrêmement accommodante dans le futur.

Les rendements obligataires à long terme resteront vraisemblablement faibles aux États-Unis et dans la zone euro en 2020 en raison de la politique monétaire exceptionnellement expansionniste et des effets des valeurs refuge. Une certaine normalisation se mettra progressivement en place, mais elle dépendra des évolutions observées dans différents domaines, notamment la crise du coronavirus, le Brexit, la guerre commerciale sino-américaine et les élections présidentielles américaines. Les spreads souverains dans l'UEM devraient rester faibles, étant donné que la BCE devrait être en mesure de limiter les différentiels de taux.

Après avoir relevé son taux directeur en début d'année, la Banque nationale tchèque (CNB) a une nouvelle fois abaissé son taux de refinancement à deux semaines en plusieurs étapes, de 2,25% à 0,25%, en réaction à la crise du coronavirus. La couronne tchèque pourrait enregistrer une faiblesse persistante en raison du changement de cap monétaire et des turbulences sur les marchés entourant les devises des marchés émergents. La CNB a été autorisée à recourir à des outils d'assouplissement quantitatif si la situation économique nécessite de telles interventions sur le marché. Enfin, la CNB continue d'adopter une approche flexible à l'égard des obligations réglementaires des établissements financiers afin de réduire leur charge réglementaire et de leur offrir une marge de manœuvre pour réagir plus rapidement à l'environnement économique difficile.

Notre opinion sur la croissance économique

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Communiqué de presse

Hors séance boursière - Information réglementée*

La croissance économique sera négative dans la zone euro et aux États-Unis en 2020 en raison des perturbations de l'offre et de la demande déclenchées par la crise du coronavirus. Toutefois, nous attendons une reprise forte en 2021 car la situation économique actuelle n'est pas une récession ordinaire, mais plutôt une paralysie temporaire déclenchée par les mesures d'endiguement de la pandémie. Une fois que celles-ci seront progressivement levées, l'activité économique devrait redémarrer graduellement. De plus, la reprise sera soutenue par différentes initiatives visant à atténuer l'impact économique. Toutefois, ce scénario est soumis à une très forte incertitude car les risques restent orientés à la baisse.

Prévisions

• Les prévisions concernant les revenus nets d'intérêts pour l'exercice complet 2020

ont été revues à la baisse, de 4,65 milliards d'euros à environ 4,3 milliards d'euros,

essentiellement en raison des baisses de taux de la CNB (environ -0,2 milliard

d'euros) et de la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois face à

l'euro (environ -0,1 milliard d'euros);

• Les prévisions concernant les charges d'exploitation hors taxes bancaires pour

l'exercice complet 2020 ont été revues de +1,6% maximum en rythme annuel à

environ -3,5% en rythme annuel en raison des économies de coûts supplémentaires;

• Compte tenu de la pandémie de coronavirus, nous estimons les réductions de valeur

pour l'exercice complet 2020 à environ 1,1 milliard d'euros (scénario de base). En

fonction de divers facteurs, notamment la durée et la gravité de la récession

économique, les mesures gouvernementales prises dans nos pays clés, dont

certaines doivent encore être précisées, et le nombre, inconnu à ce jour, de clients

qui feront appel à ces mesures d'atténuation, nous estimons que les réductions de

valeur sur l'exercice complet 2020 s'établiront dans une fourchette comprise entre

environ 0,8 milliard d'euros (scénario optimiste) et environ 1,6 milliard d'euros

(scénario pessimiste).

• L'impact des mesures de confinement liées au coronavirus sur les ventes, les

services et les signatures numériques a été très positif jusqu'à présent. KBC bénéfice

clairement des efforts de transformation numérique accomplis jusqu'à présent;

• Bâle IV a été reporté d'une année (au 1er janvier 2023 au lieu de 2022).

Prochains événements

Informations complémentaires surle 1TR2020

Définitions des ratios

Résultats du 2TR2020:

6 août 2020

Résultats du 3TR2020:

12 novembre 2020

Rapport trimestriel: www.kbc.com / Investor Relations / Rapports

Présentation de l'entreprise: www.kbc.com / Investor Relations / Présentations

'Details of ratios and terms at KBC Group level' à la dernière section du rapport trimestriel.

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :

Kurt De Baenst, General manager Investor Relations, KBC Groupe Tel +32 2 429 35 73 - E-mail:IR4U@kbc.be

Viviane Huybrecht, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 2 429 85 45 - E-Mail:pressofficekbc@kbc.be

KBC Groupe SA

Avenue du Port 2 - 1080 Bruxelles

Service presse

Viviane Huybrecht

Tél. 02 429 65 01

Stef Leunens

Directeur Communication Corporate/

Tél. 02 429 29 15

Ilse De Muyer

Porte-parole

Tél. 02 429 32 88

Pieter Kussé

Tél. 02 429 85 45

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Les communiqués de presse de KBC sont disponibles sur www.kbc.comSuivez-nous sur www.twitter.com/kbc_group

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La Sté KBC Group NV a publié ce contenu, le 14 mai 2020, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le18 mai 2020 10:45:06 UTC.

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