Bryan Garnier reste à 'acheter' sur Kering, pour jouer l'amélioration tendancielle de Gucci et Puma, mais abaisse sa valeur intrinsèque ('fair value') de 178 à 172 euros, dans une note consacrée aux valeurs européennes du luxe.

'Compte tenu de l'environnement actuel en Asie-Pacifique et à Hong Kong en particulier, nous ajustons légèrement à la baisse nos estimations de croissance organique pour l'année en cours', explique le broker à propos de l'ensemble du secteur.

Il note que sur le deuxième trimestre, les groupes de luxe ont enregistré un ralentissement de leurs croissances organiques par rapport au premier (+4% contre +8% en moyenne), ce qui résulte selon lui d'un recul de l'activité au Japon après un premier trimestre exceptionnel et non extrapolable, ainsi que d'une situation plus contrastée en Grande Chine.

'La situation actuelle en Grande Chine et en particulier à Hong Kong ainsi que la publication décevante du CA de Richemont aux cinq mois (avril-août) nous font craindre la poursuite du ralentissement sur le troisième trimestre et même le quatrième', prévient Bryan Garnier, bien qu'il attende par ailleurs un impact favorable de la dépréciation de l'euro.

Aussi, le courtier table sur une croissance organique du CA en moyenne de 6% pour le secteur en 2014 (dont +4% au quatrième trimestre) contre +7% auparavant. Pour 2015, il attend une progression moyenne de 7 à 8%, avec un effet devises moyen estimé à ce stade à deux points.

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