Kering a dévoilé mercredi ses résultats 2019. Ainsi, le groupe de luxe a réalisé un bénéfice net (part du groupe) de 2,31 milliards d’euros l’an dernier, en baisse de 37,4% par rapport à 2018. Cette variation résulte, d’une part, de la charge d’impôt exceptionnelle liée à l’accord fiscal conclu en Italie le 9 mai 2019 et, d’autre part, de la comptabilisation en 2018 de la plus-value nette de Puma de 1,18 milliard d’euros suite à la distribution du dividende en nature.

De son côté, le résultat opérationnel courant a atteint 4,78 milliards d'euros (+19,6%), d'où il découle une marge opérationnelle courante de 30,1% (+0,9 point).

Quant au chiffre d'affaires, il s'établit à 15, 88 milliards d'euros, en hausse de 16,2% en publié et de 13,3% en comparable.

En comparable, la croissance ressort à +13,3% chez Gucci et +14,4% chez Saint-Laurent.

Compte tenu de ces éléments, Kering proposera la distribution d'un dividende ordinaire de 11,50 euros par action, soit une hausse de 10%.

Concernant ses perspectives, Kering dit évoluer dans un environnement qui demeure incertain, qu'il s'agisse du contexte macro-économique, des aléas géopolitiques, des décisions relatives à la politique douanière des États ou de l'évolution des parités monétaires.

Ces incertitudes peuvent être renforcées temporairement lors de la survenance d'évènements ou de crises majeures, telles que la récente épidémie de coronavirus, au regard des impacts sur les tendances de consommation, les flux touristiques, et leur propension à affecter la croissance de l'économie.

" L'environnement particulièrement incertain qui prévaut à l'heure actuelle ne remet toutefois pas en cause les fondamentaux de Kering sur le marché du Luxe ", a souligné François-Henri Pinault, le PDG de Kering.