Paris (awp/afp) - Kering a vu ses ventes progresser de 18,8% au premier semestre, tirées par son fleuron Gucci qui réalise une marge record, même si le bénéfice net du géant du luxe a été pénalisé par un redressement fiscal en Italie et un effet de base négatif lié à la cession de Puma en 2018.

Jeudi, le groupe dirigé par François-Henri Pinault a fait état d'un chiffre d'affaires totalisant 7,6 milliards d'euros (8,4 milliards de francs suisses), en hausse de 18,8% en données publiées et de 15,3% en données organiques.

Son bénéfice net s'est établi à 579 millions d'euros - contre 2,3 milliards d'euros un an plus tôt - en raison de la charge d'impôt "exceptionnelle" liée à un redressement fiscal record en Italie (d'un montant de 1,25 milliard d'euros) ainsi qu'à la comptabilisation de la plus-value liée à la vente de l'équipementier sportif Puma (1,17 milliard) au premier semestre de l'an passé.

Retraité de ces éléments exceptionnels, le résultat net part du groupe "récurrent" atteint 1,55 milliard d'euros, en progression de 24,7%, tient à souligner Kering, dans son communiqué de résultats.

"Nous avons réalisé un chiffre d'affaires supplémentaire de 1,2 milliard d'euros au cours des six premiers mois, tandis que notre marge opérationnelle courante a atteint un niveau record à 29,5%", s'est félicité le PDG, cité dans le communiqué.

Gucci, marque phare du groupe, a engrangé sur le semestre 4,6 milliards d'euros de ventes, soit une progression de 16,3% en organique, poursuivant ainsi sa phase de normalisation.

La croissance de son chiffre d'affaires avait, en effet, atteint 20% au cours du premier trimestre, 36,9% au cours de l'exercice 2018 et 44,6% en 2017.

afp/buc