(Actualisation: rappels sur l'enquête)

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe de luxe Kering a annoncé jeudi avoir conclu un accord avec les autorités fiscales italiennes dans le cadre de la procédure ouverte à l'encontre de sa filiale suisse Luxury Goods International (LGI) pour un montant total de 1,25 milliard d'euros.

"Selon les termes de l'accord, le montant des impôts supplémentaires à payer s'établit à 897 millions d'euros, auxquels s'ajoutent des pénalités et intérêts. Le montant total s'établit ainsi à 1,25 milliard d'euros", a précisé Kering dans un communiqué.

Il entraînera la comptabilisation d'une charge d'impôt complémentaire de l'ordre de 600 millions d'euros dans les résultats du groupe en 2019, ainsi que par un décaissement de trésorerie de 1,25 milliard d'euros, a-t-il ajouté.

Le groupe, notamment propriétaire des marques Gucci et Yves Saint Laurent, a précisé que les réclamations soulevées par l'audit fiscal "concernaient d'une part l'existence d'un établissement stable en Italie sur la période 2011-2017, avec les profits associés, et d'autre part, les prix de transfert intra-groupe appliqués pour la même période entre LGI et Guccio Gucci S.p.A".

Au terme d'une enquête ouverte à la fin 2017, les autorités italiennes avaient indiqué à Kering qu'elles pourraient lui réclamer jusqu'à 1,4 milliard d'euros d'arriérés d'impôts. L'enquête visait les facturations entre certaines filiales du groupe, qui auraient eu comme conséquence de sous-estimer le montant des bénéfices réalisés par Gucci en Italie.

-Eric Chalmet et François Schott, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 95; echalmet@agefi.fr ed: FXS - ECH

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