Kingfisher (-1,22% à 242,30 pence) occupe l’une des dernières places de l’indice FTSE 100 après avoir annoncé des résultats annuels en repli et le futur départ de sa directrice générale Véronique Laury. UBS souligne qu’en 18 mois, les six principaux cadres dirigeants du spécialiste européen des magasins de bricolage ont quitté leur poste ou sont sur le point de le faire. Kingfisher a ainsi annoncé aujourd’hui le départ de Steve Willett, responsable de la transformation, du digital et de l’informatique. En revanche, un nouveau directeur financier, John Wartig, entre en fonction le 8 avril.

Sur l'exercice 2018/2019, clos fin janvier, le bénéfice imposable ajusté a reculé de 13% à 693 millions de livres sterling. La progression du résultat au Royaume-Uni et en Pologne (56 % du chiffre d'affaires total) a été plus que compensée par la faiblesse de Castorama France et par les pertes enregistrées en Russie et en Roumanie.

Le chiffre d'affaires a progressé de 0,3 % à 11,685 milliards de livres sterling, a reculé de 1,6 % à surface comparable. La progression enregistrée par Screwfix (Royaume-Uni), Brico Dépôt France et la Pologne a été compensée par la contre-performance de B&Q et Castorama France.

Pour l'exercice en cours, Kingfisher s'est donné comme priorités le redressement de la performance de Castorama France et de certaines autres activités. Il envisage la fermeture de 15 magasins dont la performance est insuffisante au cours des 2 prochaines années. 19 points de vente Screwfix seront par ailleurs fermés en Allemagne.

Le groupe vise par ailleurs une marge brute stable, soit 36,9%. UBS anticipait pour sa part une progression de 30 points de base.