Zurich (awp) - Le laboratoire biotechnologique zurichois Kuros Biosciences est parvenu à stabiliser sa perte nette à 5,2 millions de francs suisses sur les six premiers mois de l'année. Le spécialiste des substituts osseux a rogné sur ses dépenses administratives et générales, tandis que les frais de recherche et développement ont enflé en préparation d'une étude de phase II sur son biomatériau expérimental Fibrin PTH (KUR-113).

Les recettes ont été multipliées par plus de trois à quelque 910'000 francs suisses, provenant pour l'essentiel des produits commercialisés, alors que les 25'000 francs suisses encaissés sur le premier semestre 2018 résultaient d'un contrat avec Checkmate, détaille un compte-rendu publié mardi.

La progression des revenus est notamment attribuée aux premiers fruits de l'accord d'approvisionnement en greffons osseux conclu en février dernier avec le spécialiste californien des implants orthobiologiques SeaSpine, que ce dernier a depuis commencé à commercialiser sous les marques OsteoCurrent et Current.

La direction anticipe sur l'ensemble de l'exercice une poursuite de l'accélération des revenus, tablant notamment sur le récent accord de distribution pour le MagnetOs conclu avec une filiale de l'australien Paragon Care et couvrant l'île-continent ainsi que la Nouvelle-Zélande.

"Avec suffisamment de resources, nous sommes convaincus que le Magnetos (...) dispose du potentiel pour capter une part non négligeable d'un marché des greffons osseux devisé à 2,2 milliards de dollars", assure le directeur général (CEO) Joost de Bruijn, cité dans le rapport de mi-parcous.

Fin juin, la société disposait de 13,4 millions de francs suisses en liquidités et équivalents, contre 10,1 millions douze mois plus tôt.

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