La cotation sous forme de promesses est fréquente dans le cadre d'introductions en bourse. Elle permet d'anticiper les échanges qui auront lieu avec les titres réels, qui ne démarreront que le 25 novembre. Le règlement livraison des actions n'aura d'ailleurs lieu que demain que ce soit pour l'offre à prix ouvert ou pour le placement global.

Par principe, la cotation de promesses d'actions est interdite en France, où les excès du XIXe siècle ont façonné la législation. Mais des dérogations existent dans certains cas : dans le cadre de l'augmentation de capital d'une société déjà cotée sur un marché réglementé ou d'une introduction en bourse. C'est même devenu la norme dans le cadre des entrées en bourse, pour éviter de perdre les quelques jours compris entre le résultat d'une souscription et l'arrivée effective des titres sur le marché.

De belles promesses

Les actions, ou plutôt les "promesses" Française des Jeux ont démarré leur vie boursière en hausse de plus de 20% autour de 23,50 EUR ce jeudi 21 novembre.