"La mise en examen de Lafarge SA était attendue suite à la mise en examen de plusieurs de ses anciens dirigeants", explique le cimentier dans un communiqué.

"L’entreprise fera appel des infractions reprochées qui ne reflètent pas équitablement les responsabilités de Lafarge SA", ajoute-t-il.

"Nous regrettons profondément ce qui s'est passé dans notre filiale syrienne et, dès que nous en avons été informés, nous avons immédiatement pris des mesures fermes. Aucune des personnes mises en examen n'est aujourd'hui dans l'entreprise", déclare Beat Hess, le président du conseil d'administration de LafargeHolcim dans le même communiqué.

(John Revill, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)