Lagardère (-0,68% à 26,92 euros) sousperforme le marché parisien après l'abaissement de recommandation de Goldman Sachs. Vendredi soir après la clôture des marchés, le bureau d'études a en effet annoncé la dégradation de sa recommandation sur la valeur, d'Acheter à Neutre, et le maintien de son objectif de cours de 31 euros. Le bureau d'études a également retiré Lagardère de sa liste paneuropéenne de valeurs préférées.

Goldman Sachs a décidé cette rétrogradation au vu de la performance du titre Lagardère depuis son entrée dans cette "short list" le 14 juillet dernier : l'action a bondi de 26% depuis. Dans le même temps, les autres valeurs médias couvertes par Goldman Sachs ont progressé de 5% et le FTSE World Europe de 12%.

"Notre objectif de cours correspond à un potentiel de hausse de 14%, en ligne avec le potentiel de notre univers de couverture. Nous identifions donc de meilleures opportunités de création de valeur ailleurs", indique Goldman Sachs.

D'un point de vue opérationnel, le broker observe que Lagardère poursuit sa transformation en investissant sur des activités en croissance, au premier rang desquelles se trouve le travel retail, et en adaptant/cédant des activités moins lucratives, comme la distribution de presse ou l'édition.

Cette dernière a d'ailleurs fait l'objet récemment d'une journée investisseurs chez Lagardère. A cette occasion, ce dernier a de nouveau "pivoté" en dévoilant ses ambitions dans les jeux vidéo pour mobiles où il espère réaliser 100 à 200 millions d'euros de chiffre d'affaires additionnel d'ici cinq ans. La récente acquisition d'IsCool, qui édite ce type de jeux, entre dans ce cadre.