Cent-neuf agences seront fermées fin juillet et en août et 53 autres en novembre.

"Nous ferons en sorte que les licenciements secs soient réduits au minimum", explique la banque dans un communiqué.

La banque, dont l'Etat britannique détient plus de 70% du capital, avait déjà annoncé en décembre la fermeture de 259 agences et la perte de 680 emplois.

Lloyds Banking Group, leader du crédit immobilier en Grande-Bretagne, a pris des mesures similaires et les deux établissements ont supprimé au total 3.600 emplois depuis décembre afin de réduire leurs coûts et de numériser leurs opérations face à une concurrence elle-même de plus en plus dématérialisée.

Le syndicat Unite fustige ces mesures, qui font suite à la scission ratée de la filiale Williams & Glyn de RBS en 2016.

RBS avait déjà dû faire face à une levée de boucliers en décembre et elle avait dû repousser certaines fermetures d'agence en Ecosse.

(Emma Rumney; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Lloyds Banking Group, Royal Bank of Scotland Group