En dépit d’une reprise de l’offre américaine, marquée par la réouverture d’un grand nombre de puits non conventionnels, le Brent gagne près de 5% en performance mensuelle. Les prix du baril demeurent soutenus dans une grande mesure par une montée des tensions géopolitiques, notamment en Syrie.

A cela s’ajoutent des rumeurs selon lesquelles les pays membres de l’OPEP pourraient reconduire les plafonds de production. Ces derniers ont été adoptés depuis le début de l’année, par le cartel pétrolier et s’appliquent à d’autres pays producteurs, tels que la Russie. Ces quotas étant prévus jusqu’à la mi-2017, leurs prolongations constitueraient un solide argument haussier.

Enfin, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) perçoit le marché du pétrole comme proche de l’équilibre. Malgré une estimation à la baisse de la croissance de la demande mondiale de pétrole en 2017, l’institution relève des éléments encourageants sur l’offre. Bien que la production américaine progresse, elle est en nette baisse chez la plupart des autres pays producteurs.

Graphiquement, en données hebdomadaires, après avoir pris appui sur le support moyen terme des 49/50 USD, les prix approchent une fois de plus de la borne haute du trading range à 57 USD. Ce niveau correspond à une résistance majeure, dont le franchissement générerait une accélération haussière en direction des 60 USD. Toutefois, un nouvel échec serait synonyme d’une poursuite de la distribution des cours à plat.