Le Conseil de l'Union européenne a annoncé ce lundi dans un communiqué sa décision d'imposer un embargo sur le pétrole iranien, à la suite de son programme d'enrichissement d'uranium.

Ce boycott concerne les importations et le transport des produits pétroliers et pétrochimiques, ainsi que les échanges de métaux précieux, mais les contrats déjà conclus pourront cependant être honorés jusqu'au 1er juin. Les avoirs de la banque centrale iranienne dans l'Union européenne sont par ailleurs gelés.

Dans un communiqué séparé, le Conseil de l'Union européenne réaffirme son intention de négocier une solution diplomatique. La république islamique avait estimé ces dernières semaines qu'un boycott de son pétrole conduirait nécessairement à une forte augmentation des cours mondiaux.

L'Union européenne, premier client du brut iranien avec près de 600.000 barils par jour, n'a pas précisé vers quelle source d'approvisionnement alternative elle comptait se tourner, alors que certains pays, comme la Grèce, l'Italie et l'Espagne, sont particulièrement dépendants des importations en provenance de Téhéran.