Pour ne rien arranger, lors de sa réunion biannuelle début décembre, l’OPEP a renoncé à fixer un plafond de production, jusqu’en juin 2016. Les marchés pétroliers n’ont guère gouté à cette décision, l’absence de réduction de la production a suffi à faire plonger les cours. Les douze membres n’ont pas réussi à s’accorder sur un objectif de production faute de savoir comment se traduirait le retour de l’Iran sur le marché en 2016. Dès lors, les cours du pétrole dévissent pour atteindre désormais un plus bas de six ans autour des 35 dollars pour le WTI et de 11 ans à proximité des 36.3 dollars pour le Brent.


Premiers concernés, premiers impactés:

Ce dimanche 13 décembre, les bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont atteint leur plus bas niveau depuis deux voire trois ans.





-          L’indice Tadawul (TASI), de la Bourse saoudienne, indice majeur des pays arabes, a reculé de 2.65% à 6764 points, son plus bas niveau depuis novembre 2012. Rapporté au début de l’année civile, c’est une chute de près de 20%.

-          L’indice du Qatar (DSM) a plongé de 3.7% à 9643 points, au plus bas depuis septembre 2013, soit une perte à l’année de plus de 20%.

-          L’indice Koweitien a baissé de 0.93% à 5633points, plus bas niveau depuis novembre 2012 soit -14% sur l’année.

-          L’indice de Dubaï a chuté de 2.1% à 2882 points, niveau de décembre 2013, accusant ainsi une chute de près de 22% en 2015.