"La situation n'est plus supportable pour les membres du personnel. Ils travaillent à leurs limites et n'ont aucune clarté sur leurs conditions de travail", déclare Verdi, qui représente un millier de membres du personnel navigant d'Eurowings, dans un communiqué.

Le syndicat a annoncé qu'il quittait la table des négociations mais n'a pas avancé de date pour une éventuelle grève.

Un porte-parole d'Eurowings a dit que la direction restait ouverte à des discussions, sans fournir de détails sur la proposition soumise à Verdi.

"Nous ne parvenons pas (...) à comprendre pourquoi Verdi rejette soudainement notre proposition après des semaines de discussions constructives et se retire de la table des négociations", a déclaré ce porte-parole.

"Verdi aggrave (le conflit) sans raison valable parce qu'il est en concurrence avec d'autres syndicats au sein du personnel navigant", a-t-il ajouté.

Verdi affirme que le personnel navigant d'Eurowings subit des temps d'astreinte trop longs entre différents vols et des changements d'horaires au dernier moment.

(Maria Sheahan; Bertrand Boucey pour le service français)