Situé à La Londe-les-Maures (Var), le domaine s'étend sur 160 hectares - dont 68 hectares plantés de vignes - faisant face aux îles de Porquerolles et du Levant et constituant "un ensemble naturel de premier plan", précise dans un communiqué le numéro un mondial du luxe, propriétaire de Louis Vuitton, Dior ou Sephora.

Référencé dès la fin du 17e siècle, le domaine "bénéficie d’un micro-climat qui rafraîchit les vignes par un vent tempéré et salin, propice à l’élégance des vins et à la régularité des rendements", ajoute-t-il.

Il offre "un vin rosé réputé, où s’allient méthodes ancestrales et précision technique", indique encore le groupe qui dit vouloir mettre "tout son savoir-faire vinicole pour poursuivre la démarche qualitative engagée et lui donner un rayonnement international".

En plein essor, le rosé séduit de plus en plus et sa consommation mondiale a progressé de 28% en volume entre 2002 et 2017, selon les chiffres de l'Observatoire mondial du rosé et du Conseil interprofessionnel des vins de Provence.

La France, qui demeure le principal exportateur de rosé haut de gamme, a vu ses exportations grimper de 40% en valeur entre 2014 et 2017.

Le montant de l'acquisition réalisée auprès d'une famille anglo-indienne est estimé aux alentours de 30 millions d'euros et l'opération devrait être achevée au second semestre 2019.

Déjà numéro du cognac, avec Hennessy, et du champagne avec Moët & Chandon, Veuve Clicquot ou Ruinart, le groupe de luxe détient également de prestigieux vignobles.

Propriétaire des châteaux Cheval Blanc et Yquem, dans le bordelais, et du joyau bourguignon Clos des Lambrays, il a acquis, fin 2017, le californien Colgin Cellars, ajoutant une troisième marque à ses possessions dans la Napa Valley.

(Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot)